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Gilets jaunes : jeudi 7 février 2019

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Publié le 7 février 2019
Cette journée des « Gilets jaunes » du jeudi 7 février 2019 est la 83e journée qui fait suite à la journée du 6 février, et tout au début, celle du samedi 17 novembre 2018.

Plusieurs radars ont été neutralisés, notamment à Pouilly-sous-Charlieu, Vignory et à Fontaine-lès-Dijon.

À Florange, les Gilets Jaunes ont investi le rond-point de la rue des Romains à Florange.

À Quimperlé, les Gilets jaunes, qui occupent un terrain prêté par le patron d’Armor Auto Casse, devront partir dans une semaine.

À Bernay (Eure), les Gilets jaunes ont un aumônier : l’abbé Francis Michel, l'ex-recteur du Planquay et ancien curé de Thiberville, qui a été "déchargé" par son évêque, retrouve tous les jours sa communauté de frères au rond-point de Bernay, ce qui compense la dizaine de fidèles anti-Gilets jaunes qui ne vient plus à ses messes. D’ailleurs, pourquoi ne pas appliquer le référendum d’initiative citoyenne à l’Église ? a demandé l'abbé.

À Angoulême, cinq Gilets jaunes ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis pour dégradation en réunion.

À Paris, à l’appel de FO, des milliers de fonctionnaires, parfois en gilet jaune, ont marché pour leurs salaires.

À Autun, le président Macron a débattu pendant 4h30 avec un millier de lycéens, étudiants, apprentis et volontaires du service civique, dans le cadre du sixième grand débat national. Hormis une question à sur le RIC, les inquiétudes des jeunes sont éloignées de celles des Gilets jaunes.

À Draguignan, un Gilet jaune qui avait proféré des insultes caractérisées, notamment à caractère sexuel, et menacé de s'en prendre à un policier dans une vidéo sur Facebook début janvier, a été condamné à 300 euros de dommages et intérêts.

À Laval, le Gilet jaune Cédric Jung a été entendu à un rappel à la loi pour organisation d'une manifestation non déclarée.

À Bourges, un Gilet jaune de 27 ans, gagnant 700 euros par mois, et qui avait frappé un motard policier mardi dernier, a été condamné à six mois de prison avec sursis et l’obligation d’effectuer 210 heures de travail d’intérêt général. Le substitut de la République réclamait trois mois de prison ferme avec mandat de dépôt !

À Bordeaux, des Gilets jaunes ont ouvert une permanence avec avocats et psychologue.

À Angoulême, les cinq gilets jaunes qui avaient dégradé des stations-service ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d’intérêt général.

À Étain, un groupe de Gilets jaunes souhaitant redire sa misère, la pauvreté dans laquelle il est, et soutenir un gilet jaune d’Étain licencié le jour de Noël, a bloqué le carrefour de la zone industrielle.

À Privas, deux bons pères de famille ayant jeté des pierres sur les gendarmes le 1er décembre dernier, ont été condamné à 6 mois de prison, dont 3 mois avec sursis. Le parquet avait requis 18 mois de prison ferme, dont 6 mois de sursis.

Sur Europe1, Agnès Buzyn a affirmé qu'elle " ne demandera jamais aux soignants de ficher " les "gilets jaunes" blessés.

Dans le journal Le Monde, le sociologue Nicolas Duvoux a affirmé que « la perspective d’une réunification d’un bloc populaire inquiète les politiques ».

Selon Le Point, 150 Gilets jaunes, dont un tiers pour la seule région parisienne, seraient placés sur écoute par les renseignements.

Au Parisien, Christophe Chalençon a assuré qu’il va annoncer une septième liste de Gilets jaunes, après la liste de Lalanne, de Levavasseur, de Mouraud de Cribouw, de Thierry Paul Valette et de Joël Thuillier.

Suite à la rencontre avec Luigi Di Maio avec des Gilets jaunes, Paris a rappelé son ambassadeur en Italie.

À Romorantin, au Parisien, des habitants ont confié se sentir méprisés par Paris : « On vit comme des gueux ».

La plate-forme de collecte de fonds Leetchi a saisi la justice sur le versement de la cagnotte à l’ex-boxeur Christophe Dettinger car elle estime que les conditions pour le versement des 128 000 euros ne sont pas respectées.

Selon un sondage YouGov, 64% (+2) des Français continuent de soutenir les Gilets jaunes et 77% (+3) jugent leur mobilisation justifiée.

Dans Libération, Jean-François Bayart, professeur à l'Institut de hautes études internationales et du développement de Genève, a affirmé que « le déni dans lequel s’est enfermé le gouvernement » souligne l’incroyable dégradation des libertés sous couvert de lutte contre le terrorisme, l’immigration ou les «casseurs».

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