France : les licenciés de Reynolds doivent former leurs remplaçants polonais
Publié le 5 septembre 2013
Des employés français du groupe Newell Rubbermaid (Reynolds, Waterman, Parker...) ont appris en février leur licenciement et la délocalisation du service clients en Pologne. Ces employés, répartis sur les sites de Saint-Herblain (près de Nantes) et Malissard (Drôme) ont désormais appris qu'ils devrait former leurs remplaçants polonais, qui viendront deux semaines en France en novembre. La représentante de la CGT, Jacqueline Morisson, parle d'une décision « révoltante et humiliante ».
En décembre, on comptera 11 licenciements à Malissard, 72 à Saint-Herblain ainsi qu'une dizaine à Paris. Le site de Montéléger n'est pas concerné par les suppressions de postes, mais était tout de même en grève hier par solidarité. Certains salariés prévoient de faire de la rétention de formation, comme le précise le délégué centrale de la CFDT, Thierry Cormerais : « on comprend que les salariés soient complètement déboussolés » dit-il.
Lors d'un Comité central d'entreprise hier, la direction de Newell Rubbermaid a décidé d'accorder une prime de 1 000 euros aux six salariés concernés par cette obligation de formation.
Sources
[modifier | modifier le wikicode]- ((fr)) – Stéphane Milhomme et Stéphane Milhomme, « Des licenciés de Reynolds devront former leurs successeurs polonais ». France Bleu Drôme Ardèche, 4 septembre 2013.
- ((fr)) – Yann Bertrand, « Licenciés, ils sont obligés de former leurs successeurs polonais ». France Info, 5 septembre 2013.
- ((fr)) – Anne-Julie Contenay et Matthieu Bock, « Licenciés, ils doivent former leurs successeurs polonais ». Europe 1, 5 septembre 2013.
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