En direct : troisième conférence de presse du président français, François Hollande
Publié le 14 janvier 2014 à Paris
Le président de la République française, François Hollande, tient aujourd'hui une conférence de presse au Palais de l’Élysée devant près de 600 journalistes français et étrangers. Les proches du président espèrent « une prise de conscience, chez les Français, que l'on ne fera plus comme avant ». Le président ouvrira cette conférence par une déclaration liminaire, puis suivra une heure de questions consacrées aux sujets nationaux, et une demi-heure pour les sujets internationaux.
Lors de ce rendez-vous avec la presse, le président va notamment devoir préciser le « pacte de responsabilité » qu'il propose aux entreprises. Des questions sur le chômage ainsi que sur les économies à réaliser sont aussi à prévoir. En plus des enjeux économiques, le président sera interrogé sur la relation que lui prête le magazine people Closer avec l'actrice Julie Gayet.
Les heures indiquées correspondent à l'heure de Paris (UTC+1).
- Suivez le direct
- 21h 00. - C'est la fin de notre direct, merci de l'avoir suivi.
- 20h 48. - Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, salue « l'offensive courageuse lancée par le président de la République dans la bataille pour l'emploi ».
- 20h 43. - Jean-Louis Borloo fait savoir qu'il apportera son soutien au « pacte de responsabilité » « si ce texte contient des mesures concrètes, effectives et allant dans le bon sens ».
- 20h 36. - Pour le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, le pacte de responsabilité est un « pacte d'irresponsabilité sociale » ; il estime que les annonces du président sont « une attaque profonde, un dynamitage en règle du modèle social et républicain français ».
- 19h 55. - Dans un communiqué de presse, l'UMP estime que ce nouvel acte marque l'échec et inefficacité de l'action présidentielle lors de la première partie du quinquennat.
- 19h 12. - Fin de la séance de questions. François Hollande sort de la salle des fêtes de l’Élysée, après près de 2h 30.
- 19h 02. - Le président affirme que si l'ONU l'avait autorisé, la France aurait été capable de mener des frappes contre la Syrie.
- 18h 56. - A une question du Wall Street Journal sur des rumeurs d'investissements de l’État dans PSA Peugeot Citroën, F. Hollande répond que le gouvernement n'a pas encore été sollicité, mais qu'il doit avoir une « politique progressiste ». Cela implique la mise en place d'un fond de résistance pour soutenir les entreprises en difficultés, et l'intervention dans le capital d'une grande entreprise si celle-ci était en danger.
- 18h 46. - Encore une question sur les « révélations » de Closer : « Comment va Valérie ? » « Elle va très bien et je n'ai pas d'autres commentaires à faire » répond le président.
- 18h 26. - « Ce qui m'importe, c'est qu'au terme de mon mandat, j'ai fait avancer le pays. Est ce que j'ai mis le pays, mon pays, notre pays, dans la situation d'être plus forte ? »
- 18h 20. - « Il y a un courant extrémiste en Europe, raciste : si on n'y fait rien, ce n'est pas simplement une question nationale, c'est une question européenne, on ne pourra plus avoir de dynamique européenne. Je pense qu'en France, ce combat doit être mené. Je ne laisserai pas l'idée même de l'Europe se diluer, se disloquer, se défaire ». Le président dit que les partenaires européens ne doivent pas seulement venir chercher ce que l'Europe peut leur donner.
- 18h 16. - Le président répond que « les élections intermédiaires traditionnellement ne sont pas bonnes pour le pouvoir en place. Mais ça veut pas dire que ça sera le cas cette fois-ci ».
- 18h 14. - Question de France 3 sur les élections à venir : « quel est votre état d'esprits à quelques mois de ces échéances électorales ? »
- 18h 08. - Les TPE et PME (Très petites entreprises et Petites et moyennes entreprises) sont la priorité du pacte de responsabilité, affirme F. Hollande. « Ce sont les TPE et PME qui créent de l'emploi, c'est vers elles que nous allons concentrer nos efforts ».
- 17h 59. - « En France, il n'y a pas de communauté, tout le monde doit être protégé » estime F. Hollande. « Tous ceux qui seront indulgents à l'égard de ces système [actes antisémites, xénophobes, etc.] devront en payer le prix ».
- 17h 57. - Concernant l'affaire Dieudonné, le Président salue une victoire. « Le Conseil d'État en tout indépendance a dit le droit : la liberté d'expression doit être partout garantie si les propos ne portent pas d'atteinte à la dignité des gens et pas de troubles à l'ordre public ».
- 17h 54. - Question de Radio France : « pourquoi ne dites-vous pas 'je suis social-démocrate' ? ». Réponse de F. Hollande : « Ceux qui n'ont pas encore compris que j'étais social démocrate peuvent encore poser une question ». Rires dans la salle.
- 17h 50. - Question sur la sécurité du président lors de l'« affaire Gayet » : « Ma sécurité est toujours assurée, dans ma vie publique comme privée ».
- 17h 41. - Un journaliste de France 2 demande quelle poursuite le président souhaite donner à la publication de Closer. « Tout doit me conduire comme citoyen à poursuivre cette publication. (...) Mon indignation est totale. » Il ne portera pas plainte, car il veut éviter un deux poids, deux mesures.
- 17h 39. - François Hollande annonce un concours au niveau mondial pour promouvoir les jeunes innovateurs, afin que le gouvernement français soutienne ces innovateurs.
- 17h 22. - Le président n'est pas relancé. Un journaliste de l'AFP lui demande s'il peut se définir comme social-démocrate.
- 17h 20. - Réponse de François Hollande : « Je comprends votre question et je suis sûr que vous comprendrez ma réponse. Chacun, dans sa vie personnelle peut traverser des épreuves, c'est notre cas. Mais j'ai un principe : que les affaires privées se traitent en privé dans une intimité respectueuse de chacun. Ce n'est ni le lieu ni le moment de le faire. Je ne ferai aucune réponse sur le sujet. »
- 17h 18. - Alain Barluet, le président de l’Association de la presse présidentielle : « Valérie Trieweiller est-elle toujours aujourd'hui première dame de France ? »
- 17h 17. - Le Président termine son allocution en évoquant les quatre journalistes retenus en otages en Syrie. « Une pensée pour ces quatre journalistes pris en otage en Syrie. Nous continuerons à tout faire pour obtenir et réussir leur libération ».
- 17h 14. - Le président évoque les élections européennes à venir, dans les prochains mois : « Je voudrais rassurer les frileux : il ne faut pas craindre l'Europe mais il faut craindre qu'elle s'affaiblisse. C'est en faisant l'Europe qu'on protégera davantage la France. Je ne laissera pas faire avec ceux qui veulent briser l'idée européenne, ceux qui veulent sortir de l'Euro. Notre avenir, c'est dans l'Europe ».
- 17h 11. - Pour le président, 2014 doit être l'année de la relance de l'Europe. Il pense que les initiatives pour l'Europe doivent se faire entre la France et l'Allemagne par trois initiatives : une convergence politique et sociale (par une harmonisation de la politique fiscale) ; une coordination pour la transition énergétique ; et il souhaite un couple franco-allemand capable d'agir pour l'Europe de la défense.
- 17h 04. - Évoquant le Mali, le président rend hommage aux soldats « qui ont combattu dans des conditions extrêmement difficiles ». Il décrit cette opération comme « une intervention utile où la France a pu être à sa place ».
- 16h 57. - Le nombre de régions et de départements pourra être amené à évoluer, annonce F. Hollande.
- 16h 56. - Pour y parvenir, le président propose des réformes structurelles afin de redéfinir les missions de l'État. Il prévoit une révision de l'organisation territoriale française.
- 16h 52. - Entre 2015 et 2017, « il faut dégager 50 milliards d'économie ».
- 16h 52. - « J'estime qu'il est possible de faire des économies tout en préservant notre modèle social » assure F. Hollande.
- 16h 49. - Le Président a exposé 4 chantiers pour agir sur l'offre, afin de relancer la demande : la poursuite de l’allègement du coût du travail, « donner de la visibilité aux entreprises » (fixer un horizon pour 2017), la simplification (moins de normes et de procédures, et faciliter la prise de décision), et les contreparties (objectifs chiffrés d'embauches).
- 16h 41. - François Hollande explique que son pacte de responsabilité a un principe simple : alléger les charges des entreprises pour réaliser plus d'embauches.
- 16h 39. - Immédiatement, le président entame sa déclaration liminaire.
- 16h 37. - François Hollande fait son entrée face aux 580 journalistes présents.
- 16h 29. - Les ministres du gouvernement de J.-M. Ayrault font leur entrée dans la salle des fêtes du palais de l’Élysée.
- 16h 06. - La première question sera posée par Alain Barluet, le président de l’Association de la presse présidentielle. Ce journaliste du Figaro a fait savoir que sa question sera consacrée à l'« affaire Gayet ».
- 16h 00. - La conférence de presse du président de la République commencera à 15h 30 UTC au Palais de l’Élysée, à Paris.
- 16h 00. - Bonjour, bienvenue dans ce direct !
Sources
[modifier | modifier le wikicode]- ((fr)) – P.-A. Furbury, F. Schaeffer, D. Perrotte, L. Albert, T. Madelin, A. et L. de Comarmond, « Le grand oral de François Hollande en dix questions ». Les Echos, 14 janvier 2014.
- ((fr)) – Rémi Duchemin et David Doukhan, « Conférence de presse de Hollande : qui va poser la question qui fâche ? ». Europe 1, 14 janvier 2014.
- ((fr)) – « Borloo évoque des « embryons de mesures », la gauche parle de « courage » ». Le Monde, 14 janvier 2014.
- Communiqué de presse : ((fr)) « Hollande ne doit plus se payer de mots, nous voulons des actes ! ». UMP, 14 janvier 2014.
- Pages
- « France »
- « Politique et conflits » de Wikinews.