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Mode de scrutin français

L'article dit que « la France est le pays au monde qui modifie le plus souvent le mode de scrutin. » Cette affirmation n'est cependant pas présente dans la source. Est-ce que c'est vrai, ou bien est-ce une tournure ironique ou rhétorique ? Si c'est la deuxième éventualité, je propose de retirer ou au moins de reformuler la phrase : elle risquerait d'induire en erreur et n'apporterait pas grand chose. --Xiglofre (discuter) , 16 janvier 2011 à 14:38 (UTC).

Non, tu regardes le Journal officiel de la République française. De tous les pays d'Europe, la France est le pays qui change constamment de mode de scrutin. Dernièrement, à la faveur d'un énième cavalier légistatif, celui des élections cantanales a été modifié en catimini. Ainsi donc, il faut non plus avoir 10 % des inscrits pour se maintenir au deuxième tour, mais 12,5 %. L'UMP veut impérativement éliminer ses concurrents directs lors des prochaines élections. Ainsi, pour les conseillers territoriaux, un nouveau mode de scrutin a été conconcté, celui des bourgs pourris, c'est-à-dire le scrutin majoritaire uninomital à deux tours. Ceci a diverses conséquenses : premièrement ceci influence directement les élections sénatoriales, et aussi pour faire barrage à toute candidature déplaisante aux présidentielles puisqu'il faut 500 signatures au moins pour avoir de droit de se présenter aux élections présidentielles. En outre, si tu prends la peine d'étudier les différentes modifications du mode de scrutin, la France bat tous les records sur la planète. Même les Italiens se se risquent pas à de tels changements. Or, à chaque élection, le pouvoir en place change les règles du jeu à quelques mois des échéances en question. Cette valse des modes de scrutin a commencé dès fin 1985 sous François Mitterrand en introduisant la proportionnelle pour les législatives, scrutin immédiatement changés quand Jacques Chirac est devenu Premier ministre. Dès lors, il ne s'est pas passé pas un législature sans que le pouvoir changeât les règles du jeu. Fais une étude comparative, tu constateras les faits par eux-même. Ainsi donc, les propos ne sont pas un point de vue mais des faits avérés. A-t-on changé de scrutin pour les élections en Allemagne depuis 1980, non ! En Italie ? Non ! En Espagne ? Non ! En Suisse ? Non ! En Belgique ? Non ! Aux États-Unis ? Non! Au Japon ? Non ! Au Royaume-Uni ? Non ! En Irlande ? Non ! Aux Pays-Bas ? Non ! En Suède ? Non ! En Norvège ? Non ! En Nouvelle-Zélande ? Non ! En Afrique du Sud ? Oui en dans les années 1990 à la suite de l'abolition de l'Apartheid ! Au Brésil ? Non ! Au Portugal ? Non ! Mais en France ? Plus que oui ! Je n'ai pas le courage de lire plus de 400 000 du Journal officiel pour y préciser les sources. Il me faudrait des mois, mais mon âge m'a permis de traverser ces époques.-- Bertrand GRONDIN  → ^(écrire) 16 janvier 2011 à 22:14 (UTC)

Je ne discute pas du tout le fait que la France ait pu changer de nombreuses fois de mode de scrutin, ni que cela ait été l'occasion de manœuvres électorales Simplement, en toute rigueur, je préférerais une formulation moins absolue que « le pays au monde qui modifie le plus souvent le mode de scrutin » (et le Niger, la Côte d'Ivoire, le Kazakhstan... ?). C'est plus du pointillisme qu'une observation sur le fond, mais je n'aimerais pas que le lecteur en sorte en se disant qu'il a trouvé un record absolu et scientifiquement établi. --Xiglofre (discuter) , 16 janvier 2011 à 22:34 (UTC).

J'ai écrit depuis les années 1980, c'est-à-dire depuis 26 ans. -- Bertrand GRONDIN  → ^(écrire) 16 janvier 2011 à 23:10 (UTC)

J'en prends note, mais tu ne le dis pas dans l'article. De toute façon, ça ne fait pas grande différence pour moi : mon avis est qu'une appréciation personnelle (aussi plausible soit-elle) ne doit pas être présentée comme une vérité établie. Mais je ne vais pas me battre pour ce point de détail. --Xiglofre (discuter) , 18 janvier 2011 à 10:19 (UTC).