« France : le SMIC augmentera de 2 % » : différence entre les versions

Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez écrire.
[version vérifiée][version vérifiée]
Contenu supprimé Contenu ajouté
Xiglofre (discuter | contributions)
Ajout de quelques informations + reformulations + wikif
Xiglofre (discuter | contributions)
m Erreur de calcul (mauvaise référence pour l'écart relatif).
Ligne 14 : Ligne 14 :
Le {{W|Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|gouvernement Ayrault}} vient de décider d'augmenter le {{W|salaire minimum interprofessionnel de croissance}} (SMIC) de {{unité|2|%}} dès le 1{{er}} juillet 2012. Cela correspond à une valeur de {{unité|9.40|euros}} brut de l'heure, soit {{unité|1425.67|euros mensuels}} pour 35 heures hebdomadaires.
Le {{W|Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|gouvernement Ayrault}} vient de décider d'augmenter le {{W|salaire minimum interprofessionnel de croissance}} (SMIC) de {{unité|2|%}} dès le 1{{er}} juillet 2012. Cela correspond à une valeur de {{unité|9.40|euros}} brut de l'heure, soit {{unité|1425.67|euros mensuels}} pour 35 heures hebdomadaires.


La loi obligeant à augmenter le SMIC pour compenser l'inflation (1,4 % entre novembre 2011 et mai 2012), la véritable décision d'augmentation n'est que de 0,6 %, soit moins de 7 euros par mois. Actuellement, un salarié sur dix est payé au SMIC, soit 2,5 millions de personnes ; cette proportion varie fortement suivant la catégorie socio-professionnelle, le type de contrat de travail, la taille de l'entreprise... Ainsi, en 2006, le taux de femmes payées au SMIC était supérieur de 43 % à celui des hommes.
La loi obligeant à augmenter le SMIC pour compenser l'inflation (1,4 % entre novembre 2011 et mai 2012), la véritable décision d'augmentation n'est que de 0,6 %, soit moins de 7 euros par mois. Actuellement, un salarié sur dix est payé au SMIC, soit 2,5 millions de personnes ; cette proportion varie fortement suivant la catégorie socio-professionnelle, le type de contrat de travail, la taille de l'entreprise... Ainsi, en 2006, le taux des femmes payées au SMIC était supérieur de 78 % à celui des hommes.


Cette annonce ne satisfait ni les syndicats, comme {{W|Confédération générale du travail - Force ouvrière|Force ouvrière}} qui espérait une augmentation de {{unité|5|%}} ainsi que la {{w|Confédération générale du travail|CGT}} et {{w|Solidaires}} qui demandaient de porter le salaire minimum à {{unité|1700|€}}, ni les organisations patronales tel le {{W|Mouvement des entreprises de France|Medef}} pour qui seule une augmentation liée à l'inflation pourrait être acceptable.
Cette annonce ne satisfait ni les syndicats, comme {{W|Confédération générale du travail - Force ouvrière|Force ouvrière}} qui espérait une augmentation de {{unité|5|%}} ainsi que la {{w|Confédération générale du travail|CGT}} et {{w|Solidaires}} qui demandaient de porter le salaire minimum à {{unité|1700|€}}, ni les organisations patronales tel le {{W|Mouvement des entreprises de France|Medef}} pour qui seule une augmentation liée à l'inflation pourrait être acceptable.

Version du 27 juin 2012 à 21:31

Publié le 26 juin 2012
Le gouvernement Ayrault vient de décider d'augmenter le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) de 2 % dès le 1er juillet 2012. Cela correspond à une valeur de 9,40 euros brut de l'heure, soit 1 425,67 euros mensuels pour 35 heures hebdomadaires.

La loi obligeant à augmenter le SMIC pour compenser l'inflation (1,4 % entre novembre 2011 et mai 2012), la véritable décision d'augmentation n'est que de 0,6 %, soit moins de 7 euros par mois. Actuellement, un salarié sur dix est payé au SMIC, soit 2,5 millions de personnes ; cette proportion varie fortement suivant la catégorie socio-professionnelle, le type de contrat de travail, la taille de l'entreprise... Ainsi, en 2006, le taux des femmes payées au SMIC était supérieur de 78 % à celui des hommes.

Cette annonce ne satisfait ni les syndicats, comme Force ouvrière qui espérait une augmentation de 5 % ainsi que la CGT et Solidaires qui demandaient de porter le salaire minimum à 1 700 €, ni les organisations patronales tel le Medef pour qui seule une augmentation liée à l'inflation pourrait être acceptable.

Voir aussi

Sources