Première conférence sur la lutte contre les armes à sous-munitions

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Une manifestation de victimes d'armes à sous-munitions en mai 2008 à Dublin à l'occasion d'une réunion diplomatique sur la Convention sur l'interdiction des armes à sous-munitions (BASM)

Publié le 14 novembre 2010
Après la publication du premier rapport de surveillance des armes à sous-munitions par l'ONG[1] Human Rights Watch, une conférence réunissant les États parties à la convention sur les armes à sous-munitions a eu lieu du 9 au 12 novembre à Vientiane, capitale du Laos. Elle officialise encore un peu plus cette lutte pour instaurer un monde sans armes à sous-munitions. La conférence avait pour but de fixer des objectifs précis pour accélérer leur destruction.

Parmi les objectifs sur un an pour mettre en œuvre ce texte entré en vigueur le 1er août 2010, un consiste à forcer les pays qui ont encore des stocks à présenter un plan, y compris un calendrier et un budget, dans le but de détruire les munitions encore restantes, a expliqué Thomas Nash, coordonnateur de Cluster Munition Coalition, une ONG qui souhaite l'éradication totale de ces armes. « Les pays donateurs ont accepté de s'assurer que le rythme et l'efficacité de l'assistance aux victimes, du nettoyage [des terrains contaminés] et de la destruction des stocks augmenteront en 2011 », a-t-il précisé. Une autre ONG, Landmine and Cluster Munition Monitor déclare quant à elle qu'une vingtaine de pays ont totalement ou partiellement détruit leurs stocks, mais que 74 en détiennent encore.

Cette première conférence a lieu dans un pays particulièrement touché par ces armes. Le Laos compte parmi les pays du monde les plus contaminés par les armes à sous-munitions. C'est le pays qui a reçu le plus de bombes par habitant lorsque la guerre du Viêt Nam s'est étendu au Laos entre 1964 et 1973 et où près d'un quart des villages sont toujours contaminés, selon l'Autorité nationale de régulation du pays, qui coordonne le travail sur les munitions non explosées.

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