ONU : 2000 employés de l'organisation accusés de crimes sexuels
Publié le 12 avril 2017
Selon une enquête réalisée par l’Associated Press, environ 2000 membres des Nations unies feraient l'objet d'accusations de crimes sexuels à travers le monde depuis 2004. Étant donné que l'organisation n'a légalement aucune juridiction sur les Casques bleus et que les pays fournisseurs ne montrent aucun empressement à les sanctionner, seulement une fraction des agresseurs présumés ont reçu des condamnations de prison.
Entre 2004 et 2007, 9 enfants auraient été exploités par 134 Casques bleus sri-lankais en Haïti, selon un rapport interne de l’ONU. 114 d'entre eux ont été renvoyés chez eux, mais aucun n'a eu à faire face à la justice. Certaines victimes y ont consenti afin d'obtenir de la nourriture et ou de l'argent.
Parmi les solutions mis de l'avant par l'ONU il y a la création des cours martiales in situ et la prise des empreintes génétiques des Casques bleus. En mars, un fonds a été créé pour aider les victimes de ces abus sexuels qui a d'ailleurs reçu 125 000 $US de la Norvège.
Sources
[modifier | modifier le wikicode]- ((fr)) – « 2.000 cas de crimes sexuels imputés aux Casques bleus ». Sputnik, 12 avril 2017.
- ((fr)) – AP, « 2000 employés de l’ONU accusés de crimes sexuels à travers le monde ». Le Devoir, 12 avril 2017.
- Page « Organisation des Nations unies » de Wikinews. L'actualité onusienne dans le monde.