La ville de Misrata déclarée sûre après le retrait des troupes de Kadhafi

Ceci est une page protégée.
Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez écrire.
Des gens sur un char à Benghazi.

Publié le 24 mars 2011
Les frappes aériennes de la coalition internationale sur la grande ville libyenne de Misrata, située à 210 km à l'est de Tripoli, auraient obligé les forces pro-gouvernementales à battre en retraite après un assaut de plusieurs jours.

Tôt hier, mercredi, les appareils alliés ont commencé à faire des sorties sur la ville, où ils ont bombardé les troupes du colonel Kadhafi. Ces bombardements ont détruit une bonne partie de l'armement des forces gouvernementales, y compris des chars et de l'artillerie, faisant plier les forces fidèles au « guide de la Révolution ».

Au bout de douze heures, toutes les troupes, qui avaient pour mission de reprendre Misrata, ont quitté la ville. Bien qu'il reste sur place des tireurs embusqués, cette retraite marque la fin de cinq jours d'offensive dans la ville par l'armée libyenne qui cherchait à en reprendre le contrôle, après qu'elle fut passé à l'insurrection le 25 février dernier. Près d'une centaine de personnes seraient mortes dans l'assaut.

D'après un témoin, Mohammed Ali, qui travaille dans le principal hôpital de la ville, l'aviation a « bombardé une grande partie des positions de l'armée de Kadhafi. Les tanks étaient basés dans un ancien hôpital. L'hôpital et tous les tanks ont été détruits. Une colonne de tanks a été détruite aux abords de la ville. (...) Tout ce qui reste, ce sont les snipers, et nos combattants peuvent maintenant s'occuper d'eux. »

Il continue en expliquant que 94 personnes sont mortes depuis que les forces pro-Kadhafi ont commencé à attaquer leur ville, et plus de 1 300 autres avaient été blessées.

Si les frappes de la coalition ont permis aux insurgés, alors en mauvaise posture, de conserver plusieurs villes dont Benghazi, le siège de la rébellion, et arrêté la progression des forces gouvernementales, il semble que les rebelles aient du mal à reprendre le terrain perdu lors de la contre-attaque de l'armée régulière. Mal armés et mal organisés, ils ne sont pas parvenus à reprendre le contrôle de la ville d'Ajdabiya, malgré plusieurs tentatives et bien que les forces fidèles au régime aient été affaiblies par des attaques aériennes.


Sources

Voir sur Wikipédia l'article
Siège de Misrata.




  • Page Libye de Wikinews Page « Libye » de Wikinews. L'actualité libyenne dans le monde.