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L'Office européen de lutte antifraude renforce ses activités d'enquête

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Les bâtiments de travail de l'OLAF dans la rue Joseph II à Bruxelles.

Publié le 13 février 2012
Dans un communiqué de presse publié le 1er février 2012, l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) annonce avoir pris un certain nombre de mesures à la suite d'une évaluation interne lancée en mars 2011 par Giovanni Kessler, le nouveau directeur général de l'institution, qui a pris ses fonctions le 14 février 2011. Il s'agit principalement de modifications de la structure organisationnelle et des procédures d'enquête.

Ainsi l'effectif total reste le même mais le nombre des agents se consacrant aux enquêtes s'est accru d'environ 30 % selon le communiqué. Les nouvelles procédures d'enquête seront quant à elle plus rapides avec la création d'une nouvelle unité chargée d'évaluer toutes les informations reçues par l'Office qui contiennent des allégations de fraude.

L'OLAF enquête sur les fraudes touchant le budget de l'Union européenne, la corruption ou toute autre activité irrégulière au sein des institutions européennes et développe la politique antifraude de la Commission européenne.

Il est composé de cinq membres nommés dont la procureure générale de la Cour d'appel d'Angers Catherine Pignon et le Belge Johan Denolf, directeur de la direction criminalité économique et financière à la police fédérale belge. Leur mandat a une durée de trois ans.

L'Office s'est par exemple prononcé sur les systèmes européens de contrôle et de sauvegarde des importations. Récemment, dans le cadre d'un projet d'accord commercial entre l'Union européenne et le Maroc, la Commission a fait part de son opposition en soutenant que les contrôles pratiqués pour les importations marocaines ne sont pas efficaces.

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Sources