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Crise financière : la communauté internationale engagée sur deux fronts

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Alan Greenspan qualifie la crise actuelle de « choc ».

Publié le 23 octobre 2008
Les efforts internationaux se poursuivent pour surmonter les difficultés économiques actuelles. Aux États-Unis, le Congrès tient des audiences à Washington sur l’origine de la crise et les moyens d’en prévenir la répétition. En Asie, plus de 40 pays européens et asiatiques doivent se réunir à partir de demain à Pékin pour discuter du même sujet et aussi du développement durable.

Parmi les invités de marque aux audiences du Congrès américain ce jeudi : Alan Greenspan, ancien président de la Réserve fédérale des États-Unis. Pendant ses 18 ans à la tête de cette institution, Alan Greenspan s’était généralement opposé au renforcement de la régulation des marchés financiers. Mais il a maintenant changé d’avis et qualifie la crise actuelle de « choc », qui pourrait entraîner une hausse significative du taux de chômage aux États-Unis.

Côté gouvernemental, Neel Kaskhari, secrétaire-adjoint au Trésor chargé de la gestion du plan de sauvetage du secteur bancaire, fait état d’énormes progrès vers le déblocage du crédit et la relance des marchés. Toutefois, les cours de la bourse restent mitigés en Europe et en Asie. D’où l’importance accordée par les experts à la réunion de deux jours qui commence demain à Pékin sur la crise financière et le développement durable.

Les leaders de plus de 40 pays des deux continents sont attendus au 7e sommet euro-asiatique. Le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso souligne la nécessité d’une plus grande coopération de la Chine et de l’Inde aux efforts en vue de surmonter les difficultés économiques actuelles. La Chine dispose de près de 2 000 milliards de dollars de réserves en devises et beaucoup de pays souhaitent que le gouvernement chinois encourage la consommation nationale pour compenser la baisse de la demande en Europe, au Japon et aux États-Unis.

« Nous vivons dans une période sans précédent, et il faut un degré sans précédent de coordination globale. C’est très simple : ou bien nous nageons ensemble ou nous coulons ensemble », a averti Barroso.

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Sources