Reportage sur l'alerte au tsunami à Pichilemu au Chili à la suite du séisme au Japon
Publié le 16 mars 2011
Un puissant tremblement de terre à ébranlé le nord du Japon vendredi, provoquant un énorme tsunami sur l'océan Pacifique. Le président chilien Sebastián Piñera a déclenché une « alerte préventive au tsunami » ce matin. « Je tiens à exprimer ma solidarité ainsi que celle du peuple chilien envers le gouvernement et le peuple japonais, qui vient de connaitre un des plus puissant séisme et un des plus puissant tsunamis de l'histoire de l'humanité » a-t-il déclaré. Plus tard dans la journée, la première vague du tsunamis atteignaient le territoire chilien en touchant les côtes de l'île de Pâques, sans causer aucun dégâts.
Pendant ce temps, à Pichilemu (O'Higgins), l'alerte au tsunami à provoqué la panique parmi la population. « Je me rappelle du 4 octobre 1994 [un tremblement de terre en Russie avait provoqué un tsunami sur le Pacifique], quand nous avions dû tout quitter pour La Cruz Hill ou pour Santa Cruz » raconte un pêcheur au correspondant de Wikinews.
Les écoles ont procéder au Francisca Cooper Integral Evacuation and School Safety Plan, une opération d'urgence de prévention contre les tremblements de terre, dans la matinée de vendredi. Cette opération, officiellement Cooper Plan, est baptisée ainsi en hommage à Francisca Cooper, disparue en Indonésie après le tsunami de 2004.
Au cours de l'après-midi, les gens travaillant dans des commerces situés à proximité de la plage ont commencé à s'en éloigner, en prévention du risque de dégâts que le tsunamis pourrait causés. La police n'a pas autorisée les voiture à emprunter la Costanera Avenue, qui longe la plage; en particulier dans la province de Cardenal Caro, où les curieux circulant à pied ont pu voir le rivage de Pichilemu frapper par de fortes vagues précédant l'éventuel tsunami. Le Mirador de Agustín Ross beaucoup servi à cette fin avant que la Policía de Investigaciones de Chile (l'équivalent du FBI américain) demande au gens de quitter cet zone du fait de sa dangerosité.
Aux alentours de 16 h 30 heure locale (19 h 30 UTC), l'intendant de la région, d'O'Higgins, Rodrigo Pérez Mackenna, est arrivé par hélicoptère au stade municipale de Pichilemu, pour informer le maire Roberto Córdova de ce que lui et les autres autorités devraient faire en raison de l'état d'urgence.
Les pêcheurs ont éloignés leurs embarcations de la plage. « Je ne veut pas le perdre [le bateau] une nouvelle fois, on avait déjà été très touché par le tremblement de terre du 27 février 2010 et je ne veut pas que cela ce reproduise ; on l'a déjà eu une fois » raconte Manuel González.
Aux environs de 21 h 30 heure locale (00 h 30 UTC), une pluie battante s'abat sur la ville. La plupart des gens qui ont été évacué à La Crus Hill sont vite rentrés chez eux, même si la plupart du temps ils se situaient trop près de la plage pour être en sécurité. D'autres ont préférés restés dans les refuges offerts par la municipalité de Pichilemu : le gymnase municipal et l'école primaire Pueblo de Viudas. Fabricio Cáceres à déclaré sur Canal 3 Pichilemu que « les gens devait resté calme » et que le tsunami « ne ferait pas plus de dégâts que le 27 février ». Les agents de la police de Pichilemu, les pompiers ainsi que la PDI ont patrouillé les rues de la ville.
L'hôpital de Pichilemu, situé à une centaine de mètres de la plage, a été temporairement délocalisé au lycée Agustín Ross Edwards.
Les vagues du tsunami ont finalement frappé les côtes de Pichilemu samedi aux environs de de 3 h 30 heure locale (6 h 30 UTC), endommageant certains kiosques qui était trop proche de la plage. Sur Playa Hermosa, à trois kilomètres du centre-ville, le tsunami a atteint des maisons et des cabañas, sans causé de dégâts.
L'alerte au tsunami a été levée sur la plupart du territoire chilien, par Sebastián Piñera samedi à 10 h 45 heure locale (13 h 45 UTC).
Le gouverneur de Cardenal Care Julio Ibarra a déclaré que « pas moins de 10 000 personnes ont été évacuées sur Pueblo de Viudas ou La Cruz Hill », et que le tsunami était « a quelques mètres d'atteindre le bâtiment du gouvernement de la province » Des reportages de Radio Entre Olas raconte que le tsunami est rentré jusqu'à 70 mètres sur les terres. D'après Hernán de Solminihac, ministre des affaires publics, la Caleta de Pescadores de Pichilemu (une crique de pêcheur complétement détruite par le séisme du 27 février 2010) a subi des dégâts mineurs.
Cet article est une traduction pour tout ou partie de « Special report on Japanese tsunami emergency in Pichilemu, Chile », provenant de Wikinews ((en)) sous licence Creative Commons Attribution 2.5 dans sa version du 12 mars 2011.
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Sources
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- ((es)) – « Piñera levanta la alerta de tsunami en el país ». Radio Cooperativa, 12 mars 2011.
- ((es)) – « Se mantiene la alarma de tsunami en la mayor parte del litoral de Chile ». European Pressphoto Agency, 12 mars 2011.
- ((es)) – « Alerta de tsunami: Piñera pide “normalidad” y estar atentos a informes ». La Nación (Chili), 11 mars 2011.