L'accord « ciel ouvert » est entré en vigueur entre l'Europe et les États-Unis d'Amérique

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L'aéroport de Londres Heathrow va accueillir de nouveaux vols vers les États-Unis d'Amérique depuis cette semaine.

Publié le 31 mars 2008
L'accord aérien historique Open Sky ( « ciel ouvert » en anglais) entre les États-Unis d'Amérique et l'Union européenne est entré en vigueur dimanche matin. Il permet enfin aux différentes compagnies aériennes de relier sans entrave toutes les villes européennes et américaines par des vols directs transatlantiques.

Jusqu'à ce dimanche, les liaisons aériennes entre les deux côtés de l'océan Atlantique étaient régies par 21 accords bilatéraux, qui restreignaient le nombre de compagnies aériennes autorisées à opérer ces vols, et détaillaient combien de vols et depuis quels aéroports chacune de ces compagnies était autorisée à exécuter. De plus six pays européens n'avaient pas le droit de proposer des vols transatlantiques depuis leur sol.

La négociation de cet accord aura duré quatre ans et a finalement permis de supprimer la quasi totalité de ces restrictions, offrant de nouvelles possibilités de vol pour les passagers. Si les spécialistes ne s'attendent pas à des baisses massives de prix, l'offre générale va tout de même augmenter d'ici au mois de juin de 8 % pour les consommateurs européens, alors que les Irlandais, pour leur part, disposeront d'un choix supplémentaire de 10 % de liaisons. Glen Hauenstein, le vice-président de la compagnie Delta Airlines a estimé dans un interview que l'accord sera « bénéfique » pour les consommateurs, en apportant « davantage de compétition », donc « un service meilleur, des tarifs plus bas, plus de destinations et de fréquences ».

L'accord prévoit également la fin des privilèges spéciaux accordés à certains aéroports, dont en particulier celui de de Londres Heathrow en Grande-Bretagne, l'un des plus importants d'Europe, d'où seules quatre compagnies étaient autorisées à partir pour traverser l'océan. Désormais, et à condition bien entendu d'obtenir les créneaux horaires correspondants, n'importe quelle compagnie américaine ou européenne peut y opérer des vols sans escale vers l'Amérique. La compagnie anglaise British Airways a obtenu en compensation la construction d'un nouveau terminal qui lui est entièrement dédié dans cet aéroport. Malheureusement, celui-ci a connu de nombreux problèmes lors de sa première semaine de mise en service, causant l'annulation de très nombreux vols.

Parmi les premiers vols à profiter de cet accord, on peut citer un vol Dublin-Boston opéré par Aer Lingus ou encore Londres-Los Angeles par Air France.

Sources