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Interview de Juana Bustamante, survivante chilienne du séisme à Paniahue

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Cet article est une interview accordée par Diego Grez
à Juana Bustamante, le 2 avril 2010.


Dans cette interview, les liens internes redirigent vers des articles de Wikipédia.
Les questions et les réponses n'engagent que les protagonistes.
Juana Bustamante.

Publié le 7 avril 2010
Diego Grez, correspondant de Wikinews au Chili, a interviewé Juana Bustamante, survivante du séisme qui a détruit sa maison à Paniahue, dans la commune de Santa Cruz. Mme Bustamante lui a raconté son attitude lorsque la catastrophe s'est produite. Son domicile s'est effondré alors qu'elle se trouvait au deuxième étage. Le premier étage a presque entièrement disparu.

Interview

Interview vidéo avec Juana Bustamante. Lire en basse qualité
Source : Diego Grez.
Diego Grez : Où habitez-vous désormais ?
Juana Bustamante : Nous vivons dans des tentes que l'armée nous a données. Il y a 22 familles ici [dans la cour], et là-bas, près des pruniers, il y en a 22 autres, en plus de celles qui vivent dans l'école, et des quelques-unes qui vivent [là-bas] de l'autre côté.
Diego Grez : Combien de familles ont perdu leur maison, à votre avis ?
Juana Bustamante : Il y a apparemment environ 365 familles. Toutes sont sans domicile.
Diego Grez : Que va-t-il se passer pour les appartements ?
Juana Bustamante : Je ne suis pas sûre. C'est une telle honte. Imaginez la douleur de voir votre maison totalement détruite et de devoir vivre dans la cour. C'est terrible.
Diego Grez : Est-ce que le maire, Mr. Héctor Valenzuela, vous a aidé ?
Juana Bustamante : Non, il ne nous a pas aidés. Il sait que des tonnes de rats sortent des égouts là-bas. Il y a quelques jours, quelqu'un lui a parlé de cette situation. Il a ri et a dit : « Je verrai plus tard ce que je peux faire. » Voyez-vous comment l'eau s'est étendue partout dans la rue ? Valenzuela a dit que les bâtiments devaient d'abord être détruits avant qu'ils ne puissent nous donner des habitations provisoires (mediaguas).
Diego Grez : Merci du temps que vous m'avez accordé. Nous espérons tous que vous pourrez bientôt retourner chez vous.
Juana Bustamante : Merci pour cette interview, qui va montrer au monde ce qu'il arrive aux gens normaux, aux gens pauvres. Merci encore.


Galerie

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