Burqa : Copé défend une loi antiburqa précédé d'un dialogue

Ceci est une page protégée.
Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez écrire.
Femme au Yémen portant le niqab

Publié le 8 juillet 2009
Jean-François Copé, député de Seine-et-Marne, souhaite dans Le Parisien, à propos du port de la burqa, « une réponse en deux temps : une loi d'interdiction précédée d'une phase de six mois à un an de dialogue, d'explication et d'avertissement ». Pour cela, il avance plusieurs arguments contre le port de la burqa, il estime que cette tenue pose « un problème de sécurité et d'ordre public », il avance également le fait « [qu']une enseignante confie un enfant à la sortie de l'école à une personne totalement masquée ».

Selon lui, « le risque d'une interdiction immédiate serait de ne faire que la moitié du chemin. […] Il faut interdire ce qui doit l'être, mais après avoir expliqué pourquoi ».

De même qu'il faut, selon lui, « comprendre ce que révèlent de telles pratiques. À celles qui disent consentir librement à la burqa, nous devons rappeler que c'est contraire à nos principes, lesquels s'imposent à tous les comportements communautaires ».

« Nos adversaires cherchent la confrontation brutale. Ils nous tendent un piège. Il faut interdire ce qui doit l'être, mais après avoir expliqué pourquoi », souligne-il. En précisant « [qu']il ne faut pas se tromper : la burqa est un débat politique, pas religieux ».

Une mission d'information sur le port du voile intégral (burqa et Niqab), sera composée de 32 membres (17 UMP, 11 PS, 2 GDR, 2 NC). Le tout présidé par le communiste André Gerin, député-maire de Vénissieux, dans le Rhône.

Sources