Togo : le gouvernement juge le mécontentement de l'UFC et du CAR sans fondement

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Publié le 12 mars 2009
Les autorités togolaises disent « ne pas comprendre la décision des deux principaux partis de l'opposition de boycotter une réunion du Comité de suivi de l'Accord politique global, signé en 2006 par la classe politique et la société civile ». L'Union des forces de changement (UFC) et le Comité d'action pour le renouveau (CAR) déclarent « avoir reçu une invitation du président de la République », alors que, selon les deux formations, « il n'appartient à aucune partie prenante au dialogue de convoquer les réunions de ce Comité ».

« S'il est vrai que le cabinet du président de la République a envoyé des invitations aux parties prenantes, c'était également spécifié dans sa correspondance que c'était après concertation avec le facilitateur du dialogue, à savoir le président du Faso », a expliqué le ministre de la Coopération, Gilbert Bawara, représentant du gouvernement au sein du Cadre permanent du dialogue et de concertation. « Du reste, un émissaire du facilitateur, le président burkinabé Blaise Compaoré, était venu sur place s'entretenir avec les leaders de classe politique et les informer de l'intention du facilitateur de tenir une réunion du Comité », a indiqué M. Bawara.

Sources