Togo : des dizaine de militants de l'opposition arrêtés
Publié le 16 avril 2010
Environ 70 personnes ont été interpellées mercredi soir, à Lomé, au siège de l'UFC[1], parti d'opposition togolais, qui prévoyait d'organiser une veillée de protestation contre la réélection du président Faure Gnassingbé.
« Cette manifestation a été interdite par l'autorité administrative compétente et, […] au regard des conséquences de la précédente veillée, l'autorité administrative a jugé que pour la sécurité des citoyens, des Togolais, il fallait l'interdire », a déclaré Amana Kodjo, chef d'escadron de la gendarmerie nationale, précisant qu'il s'agissait d'« individus venus des pays voisins. Ils ont élu domicile au siège de l'UFC dans le but troubler l'ordre public. Il était donc urgent de les interpeller pour des investigations ».
Depuis plusieurs semaines, l'opposition organise des manifestations en signe de protestation contre la réélection, le 4 mars dernier, de M. Gnassingbé lors de la présidentielle.
Cet article reprend la totalité ou des extraits de l'article de VOA News (placé dans le domaine public) « Togo : des dizaines de militants de l’opposition interpelés » |
- ↑ Union des forces de changement.
Sources
- ((fr)) – « Togo : des dizaines de militants de l’opposition interpelés ». VOA News, 15 avril 2010.
- ((fr)) – AFP, « Togo: la police interpelle 70 personnes au siège de l'opposition ». Google Actualités, 15 avril 2010.
- ((fr)) – Jean-Claude Abalo, « Arrestation de nombreux membres de l'opposition ». Jeune Afrique, 15 avril 2010.
- ((fr)) – « Togo: L'UFC dénonce le saccage de son siège par des forces de sécurité ». Afrique en ligne, 16 avril 2010.