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Thaïlande : poursuite des troubles malgré l'état d'urgence

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Publié le 13 avril 2009
Les troubles se poursuivent en Thaïlande où les manifestants réclament la démission du premier ministre Abhisit Vejjajiva au pouvoir depuis quatre mois, malgré l'état d'urgence instauré dimanche à Bangkok et dans les régions voisines pour "normaliser la situation au plus vite".

Selon les médias, les violences ont déjà fait 90 victimes à Bangkok où des échauffourées se produisent entre les manifestants et les habitants de la ville. Dimanche, une cinquantaine de militants de l'opposition ont envahi le ministère thaïlandais de l'Intérieur. Lundi, les manifestants ont incendié le ministère de l'Éducation, à un kilomètre du siège du gouvernement.

Les actions de protestation ont commencé en mars dernier après que le gouvernement eut distribué 9 millions de chèques-cadeaux de 2.000 baths (55 dollars) aux Thaïlandais les plus démunis pour stimuler l'économie pendant la crise mondiale. Les partisans de l'ancien premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra, qui vit en exil, ont déclaré que le gouvernement cherchait à acheter la population et ont qualifié d'illégitime le pouvoir actuel.

Le 10 avril, les présidents et premiers ministres des pays membres de l'Association des Nations de l'Asie du sud-est (ASEAN), réfugiés sur les toits, ont dû être évacués par hélicoptère du site où devait se dérouler le sommet de Pattaya.

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  Thaïlande: poursuite des troubles malgré l'état d'urgence » datée du 13 avril 2009.

Sources