Syrie : plainte contre la société française Qosmos
Publié le 25 juillet 2012
La Fédération internationale des droits de l'homme et la Ligue des droits de l'homme vont porter plainte contre la société Qosmos. Ces organisations accusent l'entreprise d'avoir fourni du matériel de surveillance au régime de Bachar el-Assad, lui permettant de surveiller les rebelles et d'organiser la répression. Ce matériel d'espionnage aurait notamment permit au régime d'identifier les opposants.
Une technologie d'intelligence réseau qui identifie et analyse en temps réel les données qui transitent sur les réseaux | ||
— Qosmos, internet |
« Il apparaît que la société Qosmos a été, à plusieurs reprises, mise en cause pour avoir contribué à fournir au régime syrien le matériel de surveillance électronique nécessaire à la répression de toute opposition politique ou intellectuelle » explique Maitre Patrick Baudouin, de la FIDH, dans une plainte qu'il devrait adresser mercredi après-midi au parquet. Il demande à la justice française de « prendre l'initiative d'ouvrir une enquête préliminaire ou une information judiciaire » sur cette affaire.
Sur internet, Qosmos précise fournir « une technologie d'Intelligence Réseau qui identifie et analyse en temps réel les données qui transitent sur les réseaux ». Sa technologie « rend possible une analyse précise et exhaustive de l'activité des réseaux en temps réel ».
- Second cas depuis la Libye
Les deux organisations avaient déjà porté plainte contre une autre société française, Amesys (filiale de Bull), pour des faits semblables pour le régime de Kadhafi en Libye. « Ce sont les deux sociétés pour lesquelles nous avons des éléments, mais il y en a sans doute d'autres » précise Me Baudouin à l'AFP.
Voir aussi
[modifier | modifier le wikicode]- ((fr)) – A propos de Qosmos, sur quosmos.com
Sources
[modifier | modifier le wikicode]- ((fr)) – AFP, « Plainte contre Qosmos pour avoir vendu du matériel de surveillance à la Syrie ». Le Monde, 25 juillet 2012.
- ((fr)) – AFP, « Qosmos aurait fourni du matériel de surveillance aux forces d'Assad ». Le Nouvel Obs, 25 juillet 2012.