Suisse : le chef de l'armée est au centre d'une polémique

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Le conseiller fédéral Samuel Schmid est dans la tourmente.

Publié le 17 juillet 2008
Selon une information du journal SonntagsZeitung publiée le dimanche 13 juillet[1] et confirmée par la suite par le département de la défense[2], le chef de l'armée suisse Roland Nef était l'objet d'une plainte pour contrainte (et non pour violence domestique comme annoncé tout d'abord) déposée par son ex-compagne qui se plaignait d'être harcelée de SMS, de téléphones et de mails, au moment de sa nomination en juin 2007.

À l'époque des faits, Roland Nef aurait informé de cette plainte le conseiller fédéral Samuel Schmid et lui aurait précisé qu'elle allait être suspendue, ce qui a été fait en automne 2007. Bien qu'une plainte pénale représente un obstacle majeur pour l'avancement dans l'armée suisse, le conseiller fédéral aurait alors décidé de ne pas en informer ces collègues qui se sont prononcé en faveur de la nomination de Roland Nef au poste de chef de l'armée.

Mardi soir, la DRS indiquait que, selon une « source fiable », le commandant de l'armée aurait versé plusieurs milliers de francs à son ex-compagne, une musicienne professionnelle, à titre de réparation pour qu'elle retire sa plainte. Cette procédure, conforme avec l'article 53 du Code pénal, n'a pas été confirmée ou infirmée par les protagonistes, ni par le département militaire qui déclare que cette affaire est « purement privée ».

Hans Altherr, président de la commission de politique de sécurité du Conseil des États, a indiqué que la question sera abordée avec Samuel Schmid qui devra répondre aux questions des membres de la commission lors de la prochaine séance agendée le 25 août.

Références

  1. ((de))Catherine Boss, Martin Stoll und Karl Wild« Die Akte über Armee-Chef Nef ». SonntagsZeitung13 juillet 2008.
  2. Communiqué de presse : ((fr)) « Prise de position du DDPS concernant les reproches publiés contre le commandant de corps Roland Nef ». admin.ch, 13 juillet 2008.

Sources