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Silvio Berlusconi évoque l'avenir d'Alitalia avec Vladimir Poutine

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Un McDonnell Douglas MD-82 d'Alitalia au décollage.

Publié le 19 avril 2008
Lors de sa première rencontre avec une chef d'État depuis sa victoire aux élections, le président du Conseil italien élu Silvio Berlusconi a déclaré vendredi en Sardaigne avoir abordé l'avenir d'Alitalia avec le président russe Vladimir Poutine et en particulier la possibilité de discussions en vue d'une implication d'Aeroflot.

Aeroflot avait initialement fait part de son intérêt pour Alitalia, mais s'était retirée de la course l'an passé déjà avant de manifester de nouveau son intérêt pour l'achat de compagnies aériennes européennes. Cependant, Silvio Berlusconi a précisé que d'éventuels pourparlers avec les Russes n'auraient lieu que lorsque le processus de négociation sur le projet de reprise d'Alitalia par Air France-KLM aura abouti. Alors qu'il avait mené sa campagne électorale sur le refus de l'offre française, Silvio Berlusconi a fait marche arrière, se disant ouvert à la solution franco-néerlandaise pour autant que la compagnie italienne obtiennent les mêmes droits qu'Air France et KLM dans le groupe.

La presse italienne indiquait hier que le gouvernement de Romano Prodi, avec l'accord de Silvio Berlusconi, pourrait accorder à Alitalia une ligne de crédit de 100 à 150 millions d'euros afin d'avoir le temps de lui trouver un repreneur. Cependant, Alitalia ayant déjà bénéficié d'une aide à la restructuration de la part de l'État italien, la compagnie aérienne ne peut plus percevoir de nouvelle aide jusqu'en 2011, selon Michele Cercone, porte-parole de la Commission européenne. Il a précisé que le principe de « une fois et une seule » était le seul autorisé et que le gouvernement pourrait se faire sanctionner en cas d'aide supplémentaire.

Sources