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Le président de la République française agressé à Brax

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Nicolas Sarkozy coupait court aux questions des journalistes : « Non, pas de problème, pas de problème ».

Publié le 30 juin 2011
Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a été pris à partie aujourd'hui à Brax où il était en déplacement. Alors qu'il prenait un bain de foule, un homme l'a agrippé au col de sa veste. Les gardes du corps se précipitent et le trentenaire est rapidement maîtrisé par les services de sécurité. Il est alors placé en garde à vue à la gendarmerie d'Agen où il est interrogé. Le chef de l'État a décidé de ne pas porter plainte.

L'incident s'est déroulé à Brax dans le Lot-et-Garonne, à quelques kilomètres d'Agen. Nicolas Sarkozy serrait la main des personnes présentes, massées derrière des barrières. Quelques rangs derrière, un homme tend la main pour saluer le chef de l'État, puis l'attrape par le col et l'attire vers lui, se préparant semble-t-il à le frapper de son autre main. Les services de sécurité lui font rapidement lâcher prise avant de le plaquer au sol.

Un proche conseiller du président a assuré qu'il ne porterait pas plainte. Certains pensent que cette décision stratégique vise à améliorer l'image d'un futur candidat, en vue des présidentielles. Une enquête interne a cependant été confiée au ministère de l'Intérieur afin de déterminer pourquoi les services de sécurité n'ont pas pu empêcher cette empoignade.

Employé du conservatoire municipal d’Agen, l'homme de 32 ans a expliqué son geste aux gendarmes en évoquant son « ras le bol général ». Sur son profil du réseau social Copains d'avant, il se décrit comme un « glandeur de la fonction publique » et manifeste son goût pour les groupes de black metal.

Le trentenaire pourrait tout de même être poursuivi par le parquet qui décidera vendredi s'il donne suite à cette affaire. Dans ce cas, l'agression du chef de l'État, dépositaire de l'autorité publique, est un délit passible de trois ans de prison et de 45 000 euros d'amendes. L'enquête devra déterminer si il y a eu préméditation, comment les services d'ordres ont été déjoués (la correspondante de France Info explique que ces gens massés derrière les barrières ne sont pas fouillés) et quelles motivations ont poussé cet homme à agir ainsi.



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