La simulation des vols interplanétaires profite à la médecine terrestre

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Publié le 16 juillet 2009
La simulation des vols interplanétaires profite à la médecine spatiale et terrestre, a estimé mardi à Moscou Anatoli Grigoriev, directeur de l'Institut des problèmes biomédicaux et vice-président de l'Académie des sciences de Russie, à l'issue de la simulation de mission martienne de 105 jours.

Six volontaires — quatre Russes, un Français et un Allemand — sont restés enfermés dans une installation spéciale de l'Institut pendant 105 jours pour permettre aux représentants de plusieurs courants psychologiques de mener des études dans le domaine de la psychophysiologie des petits groupes, a précisé le chercheur après la fin de la mission organisée dans le cadre du projet Mars 500.

Les chercheurs ont également analysé la réaction des protéines au stress et au confinement et ont étudié l'immunité de l'organisme humain, a annoncé M.Grigoriev avant d'ajouter que les premiers résultats des expériences seraient publiés dans un ou deux mois.

L'expérience de 105 jours fait partie du projet lancé par l'Institut des problèmes biomédicaux avec le concours de la Direction des vols habités de l'Agence Spatiale Européenne (ESA). Elle sera suivie fin 2009 d'une autre expérience longue de 520 jours avec la participation de six autres volontaires.

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  Mars 500: la simulation des vols interplanétaires profite à la médecine terrestre (chercheur) » datée du 14 juillet 2009.

Sources