La France aurait-elle vendu des armes à la Libye ?

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Publié le 2 août 2007
Le fils du Président libyen Mouammar Kadhafi, assure, dans une entrevue accordée au journal français Le Monde, que la Libye aurait touché des contreparties en échange de la libération des infirmières bulgares. Il serait question entre autres choses d'un contrat d'armement entre Paris et Tripoli portant sur des missiles Milan. Le Canard enchaîné a révélé, dans son édition du 1er août 2007, l'existence d'un échange de 452 millions d'euros entre les deux pays.

« Sarko a alors téléphoné à l'émir du Qatar dans la soirée et, dans la nuit, le gouverneur de la Banque centrale du Qatar s'est envolé par avion spécial pour Tripoli, avec en poche un chèque de 452 millions d'euros. L'UE s'est engagée à rembourser le Qatar dans les six mois. Et, au matin, Kadhafi était content », ajoute le Canard enchaîné.

Quand à Saïf al Islam Kadhafi, il déclare dans cette interview au Monde : « Ce que je peux dire, c'est que les Français ont arrangé le coup. Les Français ont trouvé l'argent pour les familles. Mais je ne sais pas où ils l'ont trouvé ».

Saïf al Islam Kadhafi revient de même sur l'accord faisant débat en France, concernant la revente d'une centrale nucléaire de la France à la Libye, « Nous avons des hydrocarbures … La décision de se doter d'une centrale nucléaire nous permettrait d'exporter de l'électricité … vers l'Italie notamment », information démentie jusqu'à présent par l'Élysée.

Le 25 juillet, lors d'une visite de Nicolas Sarkozy à Tripoli, a été signé un mémorandum prévoyant la fourniture d'un réacteur nucléaire civil, ainsi qu'un accord dans le domaine militaire, dont le contenu exact n'a pas été rendu public.

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