L'émissaire américain pour le Soudan attendu à Khartoum

Ceci est une page protégée.
Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez écrire.
Localisation du Nord (brun) et du Sud-Soudan (rouge).

Publié le 12 décembre 2009
Scott Gration retournera à Khartoum ce week-end pour aider à relancer le dialogue inter-soudanais, a annoncé la Secrétaire d'État américaine Hillary Clinton.

Ce sera le second séjour de M. Gration au Soudan en près de trois semaines, et ce déplacement témoigne de l'inquiétude du gouvernement américain face à la résurgence des tensions entre le Parti du Congrès national (NCP), du gouvernement nordiste du président Omar el-Béchir, et les ex-rebelles sudistes du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM).

Ces tensions — notamment les affrontements de lundi aux alentours du parlement soudanais entre les forces de sécurité et des dirigeants sudistes — pourraient compromettre la mise en application de l'accord de paix entre le nord et le sud-Soudan, conclu en 2005 au terme de deux décennies de guerre civile.

La police aurait procédé à plus de 200 arrestations. Trois hauts responsables sudistes figurent par les personnes interpelées et, en réaction, les locaux du Parti du Congrès national au pouvoir ont été incendiés par des militants de l'opposition.

Ici à Washington, Mme Clinton a condamné toute entrave à la liberté de rassemblement pacifique, ainsi que la violence : « La liberté de rassemblement, la liberté d'expression et la protection contre l'arrestation et la détention arbitraires sont indispensables à la tenue d'élections crédibles en avril 2010. Nous reconnaissons que les prochains mois seront tendus au fur et à mesure qu'on se rapproche de l'élection et du référendum. Il est essentiel que tous les partis redoublent d'efforts pour résoudre leurs problèmes par le dialogue politique et sans violence », a-t-elle confié.

« L'administration Obama continue d'accorder la plus haute priorité au Soudan », a ajouté la secrétaire d'État. « Washington poursuit sa politique visant à mettre fin aux abus des droits de l'Homme et au génocide au Darfour, tout en assurant la mise en œuvre complète de l'accord général de paix négocié entre le gouvernement et le SPLM », a-t-elle ajouté.

Voir aussi

Source