IBM prévoit une restructuration et 13 000 suppressions d'emplois
Publié le 5 mai 2005
IBM, le géant de l'informatique américain prévoit la suppression d'environ 13 000 emplois, ce qui représente 4% de ses effectifs globaux. La « majeure » partie du programme de restructuration se fera en Europe, région de croissance en. Des discussions avec les syndicats locaux auraient déjà débuté.
Selon Big Blue, « une partie » des suppressions sera « volontaire », mais le reste sera constitué de « départs involontaires » - ce qui signifie des licensiements. Les plus grands sites d'IBM en Europe sont situés en France, en Allemagne, tout comme en Irlande, Écosse et en Hongrie.
IBM justifie le plan de redressement avec la nécésité « d'améliorer son efficacité, de renforcer ses activités en contact avec ses clients et de saisir des opportunités dans des marchés en forte croissance », et pointe la mauvaise performance des pays « dont la croissance tourne au ralenti » (France, Allemagne, Italie et Japon). Les suppressions d'emplois conduiraient en fait une réorganisation plus « souple » et moins « bureaucratique », devant mener à un gain de productivité demandé par les actionnaires.
Deux jours avant cette annonce, la société d'Armonk publiait des résultats en-deçà des attentes des analystes. Avec une croissance de seulement 3%, dopée artificiellement par le dollar dévalué, IBM décevait.
Sources
- ((fr)) – « IBM : entre 10 000 et 13 000 emplois supprimés, essentiellement en Europe ». Le Monde, 5 mai 2005.
- ((fr)) – Pierre-Yves Dugua, « IBM prévoit 13 000 suppressions d'emplois ». Le Figaro, 5 mai 2005.