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G20 de Londres : un sommet appelé à sauver le monde

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Publié le 30 mars 2009
Les espoirs engendrés par le prochain sommet du G20 de Londres, appelé à sauver le monde de la crise en cours, sont si forts que l'on s'attend à ce que même le résultat le plus brillant provoque une certaine déception.

Quelque 500 délégués et 2 500 journalistes se sont donné rendez-vous au sommet où les leaders des États les plus industrialisés feront connaître leurs priorités, qui ne coïncident pas toujours.

Ainsi l'Allemagne, la Chine, l'Italie et la Russie prônent une réforme du Fonds monétaire international et une régulation plus rigoureuse des marchés financiers.

La France appelle à renforcer la régulation des marchés mondiaux et à renoncer aux « paradis fiscaux ». Une priorité partagée par les États-Unis, qui en outre proposent de trouver des stimulants pour l'économie mondiale.

Le Brésil et le Mexique préconisent pour leur part de renoncer au protectionnisme et d'engager une réforme financière dans les pays émergents. L'Arabie saoudite propose aussi de réformer le FMI et de renforcer la sécurité énergétique.

Le Thaïlande, qui préside l'Association des États de l'Asie sud-est (ASEAN), et l'Éthiopie, qui dirige le Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD), ont envoyé leurs représentants au sommet. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso y participeront également.

Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  G20 de Londres : un sommet appelé à sauver le monde » datée du 30 mars 2009.

Sources