France : réactions contrastées lors de l'annonce du nouveau gouvernement Fillon

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Publié le 19 mars 2008
L'annonce, par la Présidence de la République, du remaniement ministériel ainsi que de la création de six secrétariats d'État a provoqué des réactions contrastées au sein de la classe politique.

Les réactions au sein de la majorité parlementaire

La satisfaction est de mise au rang de l'UMP. Jean-François Copé s'est notamment réjoui de l'entrée au Gouvernement de « personnalités de très bon niveau » tout en relevant un remaniement d'ordre technique.

André Santini, secrétaire d'État à la Fonction publique, s'est réjouit « Avec quatre de ses membres au gouvernement, le Nouveau Centre s'affirme un peu plus comme un acteur central des réformes engagées au service des Français (…) En confiant à cette personnalité unanimement appréciée pour ses qualités de réformateur, de gestionnaire et d'homme de dialogue le délicat dossier du développement de la région capitale, le président de la République et le Premier ministre ont fait un choix prometteur pour l'avenir de l'Île de France ».

Les réactions au sein de l'opposition parlementaire

De son côté, le PS a dénoncé l'absence d'ouverture de la part du chef de l'État. François Rebsamen, n° 2 du parti et réélu maire de Dijon, a notamment déclaré que « Les Français espéraient sûrement soit des visages forts, soit quelque chose de fortement nouveau, soit une réorientation politique, or on voit quelque chose de plutôt homéopathique (…) On a aujourd'hui une situation plutôt de repli sur soi, de retour à une forme de sarkozysme historique. C'est repli sur le clan (…) Je pressentais que le climat politique allait mettre fin à l'ouverture voire à la dégradation de la situation de certains qui ont participé au gouvernement ».

Les autres réactions

Jean-Marie Le Pen, président du Front National, a dénoncé « vaine inflation des ministres et des intitulés ». Au leader frontiste de dénoncer comme une provocation la nomination de Nadine Morano, à la famille. « Cette personne, qui vient d'être sévèrement rejetée par les électeurs de Toul, n'est pas connue pour défendre la famille, mais pour militer en faveur du mariage homosexuel, de l'adoption par les couples homosexuels, de la procréation assistée pour les homosexuels, et de l'euthanasie », a-t-il déclaré à la presse.

Sources