France : passe d'armes au Congrès de Versailles avant le premier discours de Nicolas Sarkozy

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Publié le 22 juin 2009
La décision de Nicolas Sarkozy de réunir le Congrès à Versailles pour y prononcer un discours a provoqué divers mouvements d'humeur dans la classe politique. D'ores et déjà, le nouveau règlement adopté à main levée en vue d'intégrer les nouvelles dispositions constitutionnelles a déclenché l'ire de l'opposition. Le dispositif retenu est d'ores et déjà contesté par l'opposition, mais a été soumis au Conseil constitutionnel pour validation. Le président du groupe PS à l'Assemblée a notamment déclaré « cette séance d'égoprésidence (est) une preuve supplémentaire que la modification de la Constitution que nous avons combattue intronise une vassalisation du Parlement au profit du président de la République tout-puissant (…) C'est la nature même de notre régime qui est aujourd'hui en cause (…) C'est la raison pour laquelle nous ne participerons pas au simulacre de débat organisé cet après-midi et que nous ne voterons pas ce règlement ».

Les socialistes ont décidé de ne pas prendre la parole après le discours présidentiel mais ont tenu une conférence de presse à 12h30 devant la salle emblématique du « Jeu de Paume ».

Autre controverse, le coût de cette séance plénière. L'opposition dénonce une hausse vertigineuse de la facture de ce Congrès. « D'habitude, ça coûte 280 000 euros, cette fois-ci, ça coûtera entre 400 000 et 600 000 euros », tonne Pierre Moscovici. Le montant en question de 400 000 euros a été confirmé par Bernard Accoyer, président du groupe UMP au Palais-Bourbon. L'intéressé justifie cette dépense : « C'est le coût d'une démocratie qui fonctionne normalement. Il y a nécessairement des procédures qui rythment la vie de cette démocratie ».

Sources



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