France : la grève des raffineries du groupe Total pourrait s'étendre aux autres compagnies

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Publié le 23 février 2010
Les négociations entre les syndicats et la direction du groupe Total sont dans l'impasse. Le conflit porte sur la fermeture du site de Dunkerque, avec son lot de suppressions d'emplois qui en découlent. Avec ses six raffineries, Total fournit 50 % de la production de carburants pour la France.

Le conflit pourrait s'étendre aux six autres raffineries, dont deux appartenant au groupe Exxon Mobil. Les autorités françaises annoncent prendre part aux discussion et éviter le blocage complet de la production. La présidence de la République a exprimé son souhait pour la conservation du site de Dunkerque, tout en précisant que le dernier mot appartient à Total.

L'annonce du conflit a provoqué une ruée de nombreux automobilistes anticipant la pénurie. D'ores et déjà, une centaine de stations service sont fermées, faute de carburants. Le président de l'UFIP[1] a appelé les automobilistes à ne pas céder à la panique, ce qui aboutirait à une « situation désagréable ». « Aujourd'hui, on n'a pas de pénurie, on a autant de carburant que l'on en veut. Mais c'est vrai que si cette situation se prolonge, cette situation tendue va conduire en gros à des problèmes vers la fin de la semaine prochaine », a-t-il ajouté.

« Il n'y aura, quelle que soit l'issue de la négociation, de reprise du travail tant que le gouvernement n'aura pas officialisé l'organisation, dans le semestre, d'une table ronde nationale sur l'avenir du raffinage en France. […] Il n'y aura pas non plus de reprise du travail tant que l'ensemble des jours de grève ne seront pas payés », a rétorqué Charles Foulard, coordinateur CGT de Total.

Notes

Sources