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France : Maxime Gremetz renonce à son mandat de député

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Maxime Gremetz lors d'une manifestation, le 1er mai 2010 à Amiens.

Publié le 18 mai 2011
Maxime Gremetz n'est plus député de la Somme. La présidence de l'Assemblée nationale a confirmé sa démission hier. Dans sa lettre de démission, l'ex-député communiste explique « ne plus pouvoir remplir ses fonctions dans des conditions satisfaisantes ». Selon un de ses proches, « il est fatigué, il voudrait se consacrer à sa vie personnelle ».

M. Gremetz avait été exclu de la Chambre basse pendant 15 jours et privé de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois pour avoir perturbé une réunion télévisée à propos de la catastrophe de Fukushima en protestant contre une voiture ministérielle mal garée — gênant la sienne. Il a ensuite été exclu de son groupe politique, la Gauche démocrate et républicaine (GDR), rassemblant notamment les communistes du PCF[1] et les Verts, le 14 avril. Enfin, ce dernier était revenu au Palais Bourbon le 10 mai comme « sans étiquette », mais en assurant que la Chambre des députés « ne lui avait pas trop manqué ».

D'autres événements ont marqué sa carrière politique comme en 1998 où il avait été condamné pour avoir bousculé un gendarme avec sa voiture lors d'une cérémonie officielle avant qu'il eut été gracié par Jacques Chirac en 2002. En 2008, il avait saccagé le bureau de Daniel Paul parce qu'il estimait que son groupe politique ne lui laissait pas assez la parole à l'Assemblée.

Métallurgiste de profession[2], M. Gremetz se décrivait comme « le seul ouvrier » de l'Assemblée. Il fut également député européen, conseiller régional de Picardie et conseiller municipal à Amiens, mais ne détient à présent plus aucun mandat électif.

Notes

Voir aussi

Sources



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