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Dissolution du parlement en Italie

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Le président italien Giorgio Napolitano.

Publié le 6 février 2008
Le porte-parole de la présidence italienne a annoncé dans un communiqué que Giorgio Napolitano, président de la République italienne, avait dissous le parlement.

Cette dissolution était rendue inévitable après la démission il y a quatorze jours du président du Conseil Romano Prodi, désavoué par un vote au Sénat, suivi par l'échec de la mission confiée à Franco Marini, président du Sénat, de trouver une majorité pour une réforme rapide de la loi électorale. Comme le précise la Constitution, les présidents des deux chambres ont approuve cette décision du président « prise à contre-cœur » selon ses propres termes, qui a ensuite été contre-signée par le président du Conseil démissionnaire.

Plus tard dans la journée, le parlement italien a fixé les élections anticipées au 13 et 14 avril. Dans cette optique, Romano Prodi a confirmé qu'il ne se représenterait pas, laissant ainsi comme seul candidat de la gauche le maire actuel de Rome, Walter Veltroni, président du Parti démocrate, nouveau parti du centre-gauche. Il sera opposé à Silvio Berlusconi, chef de la coalition regroupant Forza Italia, son propre parti, Alliance Nationale, les centristes de l'UDC et la Ligue du Nord. Cette coalition est actuellement crédité de seize points d'avance selon le dernier sondage en date.

Dans l'attente des élections, Romano Prodi reste à la tête de son gouvernement, en charge des affaires courantes. En particulier, le gouvernement devra s'impliquer dans ces prochaines semaines pour concrétiser la vente de la compagnie aérienne Alitalia au groupe Air France-KLM.

Sources