Colombie : le chef militaire des Farc tué par l'armée
Publié le 24 septembre 2010
Dans la nuit du 22 au 23 septembre 2010, le chef militaire de la guérilla colombienne des FARC[1], Jorge Briceño, a été tué par l'armée colombienne. Il était l'un des sept membres du bureau politique des FARC.
Après le bombardement d'un camp de FARC à la frontière équatorienne qui a fait 22 morts parmi les guérilleros samedi 18 septembre, les autorités colombiennes ont annoncé la mort à l'âge de 57 ans de Jorge Briceño, alias El Mono Jojoy[2]. Il aurait été tué lors dans le bombardement de son camp situé dans le département du Meta, près de la ville de La Macarena. Vingt guérilleros seraient morts lors de cette opération baptisée « opération Sodoma ». Selon une source du ministère de la Défense, cette opération, dans laquelle plus de 50 bombes ont été utilisées, a impliqué 72 aéronefs et mobilisé entre 700 et 800 hommes. Cinq militaires auraient été blessés lors de ce combat.
Le président colombien Juan Manuel Santos a alors déclaré depuis New York où il assiste à l'Assemblée générale des Nations unies : « Le symbole de la terreur en Colombie est tombé ».
Sources
- ((fr)) – Patrick Bèle, « Les paris gagnants de Juan Manuel Santos déstabilisent les Farc ». Le Figaro, 24 septembre 2010.
- ((fr)) – leparisien.fr, « Colombie : le chef militaire des Farc tué par l'armée ». Le Parisien, 23 septembre 2010.
- ((fr)) – AFP, « Colombie: un campement des Farc détruit ». Le Figaro, 23 septembre 2010.