Abandon des poursuites judiciaires contre le maire de Mexico

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Publié le 4 mai 2005
Onze jours après une manifestation populaire de soutien au « maire de Mexico », Andrés Manuel López Obrador, au cours de laquelle une foule estimée à 1,2 million de personnes a arpenté les rues de Mexico dans une « marche du silence », la justice mexicaine a abandonné les poursuites judiciaires à l'encontre de M. López, et ainsi ouvert la voie à la liberté, pour celui-ci, d'être candidat à l'élection présidentielle de juillet 2006.

Cette décision était prévisible depuis que, trois jours après la « marche du silence », le président de la République, Vicente Fox, avait limogé Rafael Macedo de la Concha, procureur général de la République et membre du gouvernement, et donné instruction à son successeur, Daniel Cabeza de Vaca, de rouvrir le dossier des poursuites contre M. López. M. Fox avait en outre promis, le jour du remaniement minstériel, le 27 avril, que son gouvernement « n'empêcherait personne de participer aux prochaines joutes électorales », essayant ainsi de lever le soupçon courant dans les milieux politiques mexicains d'avoir voulu éliminer un concurrent gênant pour Santiago Creel, actuel ministre de l'Intérieur et probable candidat du Partido Acción Nacional (PAN, « Parti de l'action nationale ») lors du scrutin de l'an prochain.

Le ministère de la Justice a toutefois souligné, en annonçant l'abandon des poursuites, qu'il était malgré tout convaincu que M. López, en ordonnant la poursuite des travaux de construction d'une voie d'accès à un hôpital malgré une injonction judiciaire motivée par l'existence d'un différend foncier remontasnt à l'année 2001 avait bel et bien violé la loi, ce qui, si les poursuites n'avaient pas été abandonnées, aurait pu lui valoir, outre l'impossibilité de se présenter à l'élection présidentielle, une peine de prison.

Sources

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