Élise : la justice française tranchera le 3 juillet sur l'autorité parentale

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Publié le 12 juin 2009
Le juge aux affaires familiales de la ville de Tarascon tranchera le 3 juillet sur l'autorité parentale dans l'affaire d'Élise, une petite fille âgée de 3 ans et demie dont les parents en instance de divorce se disputent la garde, a déclaré sa mère Irina Belenkaïa vendredi à l'issue d'une audience.

Selon les avocats des deux parties, la décision prise revêtira un caractère temporaire et sera en vigueur jusqu'à ce que le divorce soit prononcé. Le tribunal déterminera alors le lieu de résidence d'Élise et les questions liées à son éduction.

« Je pense que le juge a compris qu'Irina a agi en véritable mère, afin de défendre son enfant. Elle a peut-être agi de manière incorrecte car elle pensait que la justice française se rangerait toujours du côté du père », a déclaré l'avocat de Mme Belenkaïa Grigori Renkourt.

La partie russe prône un partage équitable de la garde entre les deux parents, la Russe Irina Belenkaïa et le Français Jean-Michel André.

M. André veut quant à lui autoriser Mme Belenkaïa à rencontrer sa fille une heure et demie par semaine en sa présence dans la ville de Marseille.

« La position de M. André, c'est de défendre les intérêts de l'enfant. Il ne veut pas priver l'enfant de sa mère ni de ses racines russes. Il veut des garanties car il redoute que la mère ne veuille partir avec l'enfant en Russie et qu'à partir de ce moment là, il ne puisse plus voir sa fille », a de son côté commenté l'avocat de M. André.

En deux ans, Élise a été enlevée à trois reprises. En 2007, elle a été emmenée en Russie par sa mère après la séparation des époux, avant d'être ramenée par son père à Arles où il réside, à l'automne 2008, déclenchant l'ouverture d'une enquête pour enlèvement en Russie.

Le 20 mars dernier, la fillette a été enlevée à Arles par deux hommes et une femme qui ont passé à tabac son père. M. André a accusé Irina Belenkaïa d'être l'auteure du rapt.

Le 12 avril, Irina Belenkaïa a été arrêtée en Hongrie en vertu d'un avis de recherche d'Interpol alors qu'elle s'apprêtait à gagner avec Élise l'Ukraine par la route, en direction de Moscou. Quelques jours plus tard, la fillette regagnait la France avec son père. Après avoir été extradée par la Hongrie vers la France, Irina Belenkaïa a été mise en examen à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) pour soustraction d'enfant par ascendant et complicité de violences volontaires. Laissée en liberté sous contrôle judiciaire, elle est toutefois tenue de répondre à toute convocation de la justice française.


Cet article reprend la totalité ou des extraits de la dépêche de l'agence de presse RIA Novosti intitulée
«  Élise : la justice française tranchera le 3 juillet sur l'autorité parentale (Belenkaïa) » datée du 12 juin 2009.

Sources