Zimbabwe : la Banque centrale ajoute le yuan à la liste des monnaies de sa corbeille de devises
Publié le 20 avril 2015
Au Zimbabwe, la Banque centrale ajoute le yuan à la liste des monnaies de sa corbeille de devises. Cet événement s'inscrit dans le contexte d'un développement de l'utilisation du biller rouge dans les transactions internationales.
Parmi les pays qui utilisent le billet rouge comme monnaie de règlement et de réserve se trouvent déjà le Ghana, le Nigeria, ainsi que Maurice.
La semaine dernière, Pretoria, le premier partenaire commercial de la Chine en Afrique, a lancé avec la Chine une plate-forme d’échange entre leurs deux devises. Cette plateforme facilitera sensiblement les transactions entre yuan et rand.
La Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB), une organisation pilotée par la Pékin (Beijing), conduira les investissements financés par l’AIIB (50 milliards de dollars dès la première année) a être financés en yuan. Parmi les cinquante-sept membres fondateurs se trouvent l'Afrique du Sud et l'Egypte.
D'après la banque chinoise de Hong-Kong HSBC, d’ici 2020, les échanges en yuan correspondraient à la moitié (50%) des transactions réalisées par la Chine à l’étranger, contre 20% en 2014.
D'après l’outil de suivi du RMB Swift, au moins mille banques dans plus de quatre-vingt pays utilisent le yuan pour leurs transferts.
La banque sud-africaine Standard Bank, détenue à hauteur de 20% par la banque chinoise ICBC, permet des règlements commerciaux en yuan dans seize pays du continent. D'après cette banque, la moitié des échanges entre la Chine et l’Afrique s'effectuera en yuan d’ici 2016.
Aujourd'hui, le yuan représente la cinquième monnaie dans les échanges internationaux. Dans certaines banques centrales africaines, au Nigeria par exemple, le yuan représente 10 % des réserves en devises étrangères.
Sources
[modifier | modifier le wikicode]- ((fr)) – Sébastien Le Belzic, « Le yuan chinois, un nouveau dollar pour l’Afrique ? ». lemonde.fr, 20 avril 2015.