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Israël se prépare à tourner une page

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Publié le 6 janvier 2006
A peine 24 heures après son opération due à son hémorragie interne du cerveau, la carrière politique d'Ariel Sharon, est considérée comme finie par ses collaborateurs.

Selon les communiqués officiels, le premier ministre est actuellement plongé dans un coma artificiel afin de limiter la pression intra-crânienne. Son réveil controlé et progressif est prévu dans les 48 prochaines heures, et il lui faudra entre 48 et 72 heures afin de se rétablir. Les données dont disposent les médecins sont jugées « normales » dans un cas comme celui-ci, pour le moment rien de particulier à signaler. Il faudra tout de même attendre le milieu ou la fin de semaine prochaine avant d'avoir un pronostic plus précis de son état.

Comme il ne sera probablement plus capable d'assumer son rôle, maintenant ou dans un futur proche, la communauté internationale retient son souffle.

Pour le moment c'est le vice-premier ministre, Ehud Olmert, ancien maire de Jérusalem et fidèle lieutenant de Ariel Sharon, qui est à la tête d'Israël. Il a été mis au courant de façon "express" des plus hauts secrets de l'État israélien ce matin.

À la suite de l'accident vasculaire cérébral d'Ariel Sharon, la campagne électorale se verra « relancée », pour le moment les partis travailliste et Likoud ont suspendu toutes leurs activités politiques.

Les élections investiront un nouveau premier ministre, mais de tous les candidats, aucun n'a, selon les politologues, le charisme d'Ariel Sharon. Ces élections et le vainqueur seront suivis de très près par la communauté internationale tant les enjeux sont élevés. En effet, la retraite anticipée de Ariel Sharon pourrait s'avérer être un tournant pour l'évolution de la situation au Proche orient

Des chefs d'État du monde entier ont annoncé leur soutien à Ariel Sharon, notamment George W. Bush, président des États-Unis d'Amérique et Mahmoud Abbas, le dirigeant palestinien. A contrario, les groupes armés palestiniens, comme le Hamas, se disent réjouis que Ariel Sharon soit dans cette situation critique. Les dirigeants arabes, eux, restent dans l'expectative.

Sources