Irlande du Nord : la fin des « murs de la paix »
Publié le 10 mai 2013
Le 10 avril dernier l'Irlande du Nord fêtait les 15 ans de l'accord du Vendredi saint qui mettait un terme en 1998 à une guerre civile entre les communautés protestante et chrétienne de près de 30 ans. L'édification dès juillet 1972 des premiers « murs de la paix » (fameux peace walls) était gage de paix entre les quartiers protestants et chrétiens de Belfast. Ces « murs de la paix », désormais au nombre de 99 selon le dernier décompte de l'organisation Belfast Interface Project, devraient définitivement disparaître d'ici 2023.
En effet, le gouvernement nord-irlandais a décidé, le jeudi 9 mai 2013, de détruire d'ici 10 ans l'intégralité de ces « murs de la paix ». Mais les riverains ne sont pas pressés de les voir disparaître : une étude de l'université d'Ulster montre que seuls 14 % de la population habitant dans des quartiers protégés par un « mur de la paix » souhaitent que celui-ci soit détruit dans un avenir proche.
Parallèlement à la destruction des « murs de la paix » d'autres mesures non moins symboliques ont été annoncées parmi lesquelles la mise en place de 100 camps de vacances inter-communautaires ainsi que la création de dix écoles non-confessionnelles et de dix quartiers mixtes.
Voir aussi
[modifier | modifier le wikicode]- ((fr)) « Irlande du Nord : 15 ans après l'accord du Vendredi saint ». Wikinews, 10 avril 2013.
Sources
[modifier | modifier le wikicode]- ((fr)) – Florentin Collomp, « Les murs de Belfast seront démolis d'ici dix ans ». Le Figaro, 10 mai 2013.
- ((fr)) – Alexandre Pouchard, « Quinze ans après l'accord de paix, Belfast reste emmurée ». Le Monde.fr, 9 mai 2013.
- Page
- « Royaume-Uni » de Wikinews.