Impôts fonciers en France : l'inflation
Publié le 30 novembre 2006
Dans un entretien accordé au « Bien Public », M. Jean Perrin, président de l'UNPI[1], tire la sonnette d'alarme : « stop ça suffit ! »
La hausse des impôts fonciers a été de 71,50 % en moyenne sur le territoire français sur dix ans. Durant la même période, l'inflation se situe entre 15 et 18 % et le prix des loyers a augmenté de 25 à 30 %. Cette taxe foncière est assise sur deux axes :
- les taux fixés respectivement par les collectivités territoriales : commune, département, région ;
- l'assiette fixée par l'État selon des barèmes particuliers.
Toute hausse de ces bases combinée avec celle des taux entraînent un effet multiplicateur. Selon M. Perrin, une hausse respective de 2% tant de l'assiette que des taux entraînera donc une augmentation de 4,4 %.
L'observatoire a relevé des taxes foncières pour des petits pavillons allant de 1.500 €, 2.000 € jusqu'à... 3.000 €. Selon lui, cette flambée est en partie expliquée par la décentralisation où celle les dépenses a été plus vite que celle des recettes. L'intéressé met en garde qu'une telle flambée fera baisser le nombre de propriétaires mais participera à la hausse des loyers.
- ↑ Union Nationale de la Propriété Immobilière : Association créée en 1893 pour défendre les intérets des propriétaires
Sources
- ((fr)) – Francis Ziegelmeyer, « HAUSSE DE LA TAXE FONCIÈRE - Jean Perrin : « Stop, ça suffit ! » ». Le Bien Public, 30 novembre 2006.