France : un collaborateur de l'Elysée accusé de violences lors des manifestations du 1er mai
Publié le 21 juillet 2018
Le journal Le Monde, dans un article du 18 juillet 2018, a révélé une vidéo prise lors des manifestations du 1er mai 2018 par un militant de La France Insoumise, montrant un collaborateur de l'Élysée, Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet du Président de la République, frapper un jeune manifestant à terre préalablement maîtrisé par les forces de l'ordre.
Le porte-parole de l'Élysée, Bruno-Roger Petit, lors d'un point presse du 19 juillet 2018 a révélé qu'Alexandre Benalla a demandé « l'autorisation d'observer les opérations de maintien de l'ordre prévues pour le 1er-Mai. Cette autorisation lui a été donnée, puisqu'il agissait dans le cadre d'un de ses jours de congé et qu'il ne devait avoir qu'un rôle d'observateur » et qu'il avait à la suite de ses actions été sanctionné d'une mise à pied pendant quinze jours avec suspension de salaire.
Une enquête a été ouverte à son encontre par le parquet de Paris le 19 juillet 2018. L'inspection générale de la police nationale (IGPN) a également été saisie par le Ministre d'État, Ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.
Le 20 juillet 2018, Alexandre Benalla a été placé en garde à vue des chefs de violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions, port illégal d’insignes réservés à l’autorité publique et complicité de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection, une procédure de licenciement a également été initiée à son encontre par l'Élysée.
Sources
[modifier | modifier le wikicode]- ((fr)) – Ariane Chemin, François Krug et Cédric Pietralunga, « Qui est Alexandre Benalla, ce proche de M. Macron, auteur de violences le 1er mai ? ». Le Monde, 18 juillet 2018.
- ((fr)) – « VIDEO. Collaborateur de l'Elysée suspendu après une agression : la sanction "la plus grave jamais prononcée", affirme le porte-parole de la présidence ». franceinfo, 19 juillet 2018.
- ((fr)) – « Accusé de violences, Benalla a été placé en garde à vue et va être licencié par l’Elysée ». Le Monde, 20 juillet 2018.