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France : réunion du Parlement en Congrès le 4 février 2008

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Publié le 31 janvier 2008
Le Président de la République française, Nicolas Sarkozy, a informé le Parlement qu'il le réunira en Congrès en vue de l'adoption du projet de révision de la Constitution. Ce texte est un préalable pour l'adoption future, par voie parlementaire, du traité de Lisbonne.

Le traité en question reprend les dispositions du défunt projet de Constitution européenne laquelle a été rejetée par le corps électoral français par référendum.

L'annonce de la réunion du Congrès du Parlement a été faite ce matin lors de l'ouverture des séances publiques à l'Assemblée nationale et du Sénat. La majorité requise pour l'adoption de la révision de la Constitution est des 3/5ème des voix exprimées.

Plusieurs voix se sont fait entendre, la semaine dernière, pour exprimer leur réprobation face à la procédure ainsi utilisée.

Ainsi, le Front national a qualifié de « passage en force » cette révision de la Constitution « car le traité de Lisbonne reprend l’intégralité du texte rejeté par nos compatriotes lors du référendum de mai 2005, comme l’ont relevé les députés européens du FN et comme l’ont avoué Valéry Giscard d’Estaing, père de la Constitution européenne, Angela Merkel, Jose Luis Zapatero ou encore l’eurodéputé Jean-Louis Bourlanges…. Ce coup de force contre le peuple souverain intervient au moment où nos dirigeants européistes s’inquiètent du référendum sur le traité de Lisbonne qui devrait avoir lieu courant mai en Irlande comme l’exige la constitution de ce pays. »

Le mouvement Lutte ouvrière estime, quant à lui, que « cette année le gouvernement français ne veut pas prendre le risque d'un nouvel échec. Il a donc décidé de contourner les risques d'une consultation démocratique. » Le mouvement d'extrême gauche continue, pour sa part, à réclamer l'organisation d'un nouveau référendum sur le sujet.

Sources