France : importants dégâts dus à la tempête Xynthia

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Des vagues impressionnantes ont frappé les côtes atlantiques, notamment ici, à Ribeira en Espagne.
L'océan Atlantique était agité, ici à Ribeira.
Carte vigilance météorologique en date du 28 février 2010 à 17 heures.

Publié le 28 février 2010
En France, la tempête Xynthia a fait 40 morts, dont 29 en Vendée, notamment par noyade. Nicolas Sarkozy, président français, a demandé « au gouvernement d'agir sans attendre », avant d'annoncer qu'il avait « appris avec beaucoup d'émotion et de tristesse les décès provoqués par la tempête qui s'est abattue sur l'ouest du pays et qui a frappé plus cruellement les départements de la Vendée et de la Charente-Maritime ». À 17 h 30, une réunion a eu lieu à Matignon, dirigée par le Premier ministre François Fillon.

La sécurité civile faisait état de 18 morts dans son dernier bulletin, auxquels il fallait ajouter la découverte de deux corps en Vendée et en Charente-Maritime. Ces décès sont dus aux inondations et à des chutes d'arbres.

Des hélicoptères de secours ont survolé la Vendée pour hélitreuiller les habitants, montés sur les toits des maisons inondées. Les communes de La-Faute-sur-Mer et de l'Aiguillon-sur-mer ont été particulièrement touchées par la tempête à la suite d'une brèche dans une digue. Plusieurs tonnes de remblai ont été amenées pour essayer de boucher la brèche. Les plus diluviennes ont provoqué la crue de nombreuses rivières dans le Finistère et dans les Côtes-d'Armor, où les pompiers ont mené plus de 600 interventions en l'espace de seulement une demi-journée. M. Sarkozy a félicité « la mobilisation remarquable des services de secours, appuyés par des renforts nationaux ».

Près d'un million de foyers étaient privés d'électricité ce matin, selon EDF, qui a mobilisé 1 500 agents. Le retour à la normale interviendra « dans 48 heures » et dans « plusieurs jours pour les zones les plus abîmées ».

Le trafic aérien a été, lui aussi, perturbé : la compagnie Air France a annulé 70 des 700 vols prévus pour la journée à l'aéroport Paris-Roissy-Charles-de-Gaulle, où les vents violents empêchent décollages et atterrissages, mais fragilisent aussi la toiture des infrastructures. La SNCF prévoit des retards sur de nombreux axes de circulation. « La très forte tempête est désormais au-delà de nos frontières », annonce Météo-France sur son site Internet. À 16 heures UTC (17 heures à Paris), le Finistère et le Morbihan restaient en alerte orange en raison de pluies et d'inondations. De nombreux départements du nord-est sont encore en alerte jaune, comme par exemple la Meurthe-et-Moselle, le Pas-de-Calais, le Var, la Haute-Savoie, le Cher et la Manche. Ailleurs, la situation est redevenue normale. Selon Météo-France, il s'agit d'une tempête de forte ampleur et d'intensité peu commune pouvant occasionner d'importants dégâts et nécessitant une attention particulière, même si elle fut moins importante que celle de décembre 1999.

En Europe, six pays sont touchés par ce cyclone extratropical : le Portugal, l'Espagne, la France, la Belgique, le Luxembourg et l'Allemagne. En Allemagne et au Portugal, un mort est à déplorer, contre trois en Espagne. En France, dix personnes sont toujours portées disparues.

Cet article réutilise les données datées du 28 février 2010 à 17 h 00 selon les droits de reproduction de Météo-France : « Conformément à la loi n°78-753 du 17 juillet 1978, la réutilisation des informations publiques est soumise à la condition que ces dernières ne soient pas altérées, que leur sens ne soit pas dénaturé et que leurs sources et la date de leur dernière mise à jour soient mentionnées. »

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