Allemagne : Berlin ne décolère pas vis-à-vis de la mise sur écoutes du téléphone mobile d'Angela Merkel
Publié le 28 octobre 2013 à Allemagne
La Chancelière allemande, Angela Merkel, ne décolère pas à la suite de la fuite selon laquelle les services de renseignements étasuniens avaient mis sur écoutes son téléphone mobile. Les conversations étaient surveillées dès 2002 alors qu'elle était encore chef de l'opposition. Le ministre de l'intérieur, Hans-Peter Friedrich, a déclaré à la revue dominicale Bild am Sonntag que « l'espionnage est un délit et les responsables devront répondre de cela. » Déjà fut annoncé en juin dernier les propos suivants : « en territoire allemand, on doit respecter les lois allemandes. »
Pour la première fois dans les relations germano-américiaines, le ministre des Affaires étrangères, Guidi Westerwelle, a convoqué pour consultations l'ambassadeur américain et des délégations diplomatiques. Selon le Spiegel, « c'est ici où furent centralisées les opérations d'espionnage. »
À la suite de cela, Merkel a décidé d'envoyer une mission en dehors de tout protocole afin de connaître l'ampleur de l'espionnage et entendre d'Obama autre chose que des bonnes résolutions.
Cet article est une traduction pour tout ou partie de « Alemanya: Berlín no es calma enfront de la punxa del telèfon mòbil d'Angela Merkel », provenant de Wikinews ((ca)) sous licence Creative Commons Attribution 2.5 dans sa version du 28 octobre 2013.
|
- Affaire Snowden : la NSA prépare un super-ordinateur quantique pour l'espionnage
- Royaume-Uni : comparution des chefs des services d'espionnage devant la commission parlementaire
- Espagne : Félix Sanz Roldán nie toute illégalité de ses services secrets
- Dossier:Affaire Snowden
- Allemagne : l'ambassade britannique disposait d'un service d'écoutes
- États-Unis : John Kerry reconnaît les abus de la NSA et la Chine proteste également
- Russie : Snowden envoie une lettre au gouvernement allemand pour collaborer
- États-Unis : indignation de Google et de Yahoo après le piratage de leurs banques de données par la NSA
- États-Unis : Obama était informé des opérations d'espionnage
- La NSA nie avoir espionné des Européens
- Espagne: entrevue entre le gouvernement espagnol et l'ambassadeur des États-Unis sur les écoutes téléphoniques
- Espagne : plus de 60 millions d'appels téléphoniques écoutés par la NSA
- Allemagne : Berlin ne décolère pas vis-à-vis de la mise sur écoutes du téléphone mobile d'Angela Merkel
- Affaire Snowden : quatre-vingts villes espionnées par les États-Unis
- L'espionnage massif des États-Unis provoque un scandale en Europe
- France : espionnage de la NSA
- Brésil : soupçons d'espionnage des communications de Dilma Rousseff par les services secrets américains
- Affaire Edward Snowden : deux sociétés d'envois de mail cryptés préfèrent fermer plutôt que coopérer
- Russie : Edward Snowden a quitté l'aéroport de Moscou
- Edward Snowden : la Russie accepte sa demande d'asile
- Snowden : le Venezuela et le Nicaragua acceptent sa demande d'asile
- International : Evo Morales est rentré en Bolivie
- L'avion du président Evo Morales a quitté Vienne
- International : crise diplomatique entre la Bolivie et trois pays européens
- États-Unis : l'informateur du scandale des écoutes téléphoniques sort de l'ombre
Sources
[modifier | modifier le wikicode]- ((ca)) – Gemma C. Serra, « Berlín no s’empassa el tothom espia tothom i manté que espiar és delicte ». El Punt Avui+, 28 octobre 2013.
- ((ca)) – Gemma C. Serra, « Berlín no s’empassa el tothom espia tothom i manté que espiar és delicte ». El Punt Avui+, 28 octobre 2013.
Ce dossier permet de situer cet article dans son contexte.
|
|||
Partager cet article : Courriel, Facebook, Twitter, Google, Identi.ca, Reddit, Digg, Yahoo!' |