« Israël doit être rayé de la carte », selon le président iranien

Ceci est une page protégée.
Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez écrire.

Publié le 27 octobre 2005
« Israël doit être rayé de la carte » a déclaré mercredi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à l'occasion d'une conférence initulée "Le monde sans le sionisme". « Il ne fait aucun doute qu'une nouvelle vague [d'attaques] en Palestine effaçera cette tache [Israël] de la face du monde islamique » a t-il notamment ajouté.

Ces déclarations ont suscité de vives réactions sur la scène politique internationale alors que l'Iran est soupçonné de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Plusieurs pays ont condamné les propos du président iranien, parmi lesquels Israël, les États-Unis, l'Union européenne, le Canada et l'Australie. La plupart des pays arabes ont quant à eux prudemment gardé le silence.

Le ministre français des Affaires Etrangères Philippe Douste-Blazy a qualifié ces propos d'"inacceptables". « Je les condamne avec la plus grande fermeté. J'ai donc demandé que l'ambassadeur d'Iran à Paris soit convoqué au Quai d'Orsay pour obtenir des explications. » a t-il déclaré.

De son coté, Shimon Peres a exprimé son souhait de voir l'Iran expulsé des Nations Unies en conséquence de tels propos. « Il est inconcevable qu'à la tête d'un pays membre de l'ONU se trouve un homme appelant à un génocide » a t-il déclaré. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, bien qu'ayant condamné les déclarations du président iranien, a refusé de se prononcer sur l'éventuelle exclusion de l'Iran de l'ONU.

Koffi Annan a pour sa part exprimé sa consternation ce jeudi, et a rappelé qu'« au titre de la Charte de l’ONU, tous les membres se sont engagés à s’abstenir de la menace ou de l’utilisation de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un État. »

La France, L'Espagne, l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie ont convoqué leurs ambassadeurs Iraniens respectifs pour leur demander des éclaircissements.

Les États-Unis et Israël voient dans ces déclarations la preuve que l'Iran, qui n'a exprimé aucun signe de repentir jusqu'à présent, veut se doter de l'arme nucléaire, dont Israël se considère comme la cible principale.

Sources