Suisse : un sondage Vimentis révèle les préoccupations des citoyens

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Les problèmes de santé sont parmi les plus souvent cités par les Suisses

Publié le 22 février 2011
L'association Vimentis a dévoilé lundi les résultats de son dernier sondage sur les préoccupations des Suisses en 2010 en Suisse[1]. L'assurance maladie, l'AVS et la qualité de l'école sont les sujets les plus fréquemment évoqués. Les différents partis politiques, appelés à réagir, relèvent que ces résultats ne sont que des tendances et ne doivent pas être « sur-interprétés ».

L'association Vimentis a été fondée en 2003 en Suisse par des étudiants de différentes hautes écoles suisses. Elle réalise en particulier chaque année un sondage sur Internet, afin « de proposer au monde politique un aperçu de l'opinion de la population sur les grands thèmes du moment ». La dernière de ces consultations s'est tenue du 4 octobre au 5 décembre 2010 et a porté sur cinq sujets : l'éducation, la santé, la réforme du gouvernement, l’égalité sociale et la prévoyance retraite. Au total, plus de 29 000 Suisses âgés de 15 ans et plus ont répondu au questionnaire. Cette année représente un nouveau record en termes de participation.

Les souhaits les plus fréquents exprimés dans ce sondage sont le renforcer de la discipline à l'école obligatoire, l'introduction d'une caisse maladie unique, la limitation les écarts salariaux dans les entreprises, la maîtrise du financement de l'AVS ou encore la prolongation à deux ans le mandat du président de la Confédération. En détail, 57 % des sondés se déclarent en faveur d'une caisse maladie unique pour l'assurance de base obligatoire afin de limiter les hausses des coûts de la santé. 77 % sont favorables à l’introduction d’un salaire minimum valable dans toutes les branches alors que 80 % des sondés se déclare contre la réduction du niveau des retraites.

Les réactions des principaux partis politiques sont très différentes. Le Parti socialiste suisse relève que ces préoccupations rejoignent des thèmes traditionnels de la gauche. De l'autre côté de l'échiquier politique, le secrétaire général du Parti démocrate-chrétien Tim Frey met en avant de son côté l'importance à ne pas « sur-interpréter les sondages ». Les partis du centre-droit relèvent en particulier ce qu'ils définissent comme une « incohérence » des citoyens, en particulier entre leur réponse à ce type de sondage et les résultats des votes lors des scrutins nationaux.

Références

  1. La base de données de l'opinion politique du peuple suisse sur Vimentis. Consulté le 22 février 2011

Sources