Raids aériens américains contre de supposés refuges d'Al-Qaida en Somalie

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Un AC-130 vu de face
Carte de la Somalie

Publié le 10 janvier 2007
L’U.S. Air Force (l'armée de l'air américaine) a lancé, dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 janvier 2007, un bombardement aérien contre Hayo, village du Sud de la Somalie [1], village dans lequel aurait trouvé refuge Abu Talha al-Sudani, un expert en explosif soudanais soupçonné par les services de renseignement américains d'appartenir à la mouvance terroriste Al-Qaida et de bénéficier de la protection des militants de l'Union des tribunaux islamiques, récemment chassés du pouvoir lors d'une offensive militaire éclair menée par les troupes du gouvernement somalien transitoire d'Ali Mohamed Gedi avec le soutien terrestre et aérien de l'Éthiope.

Bien que quatre navires de guerre américains, dont un porte-avions, croisent actuellement au large de la Somalie [2], il semble que l'appareil ayant mené le raid, un AC-130 [3] ait décollé depuis la base aérienne américaine à Djibouti.

Depuis la bataille de Mogadiscio [4], survenue au début du mois d'octobre 1993, il s'agit de la première intervention des forces armées américaines.

Le gouvernement somalien intérimaire de M. Gedi a indiqué, par la voix de son porte-parole, le colonel Omar Addi, qui s'exprimait non loin de là, à Kismaayo, que, selon ses sources, 30 personnes auraient été tuées dans trois villages somaliens peu éloignées de la frontière du Kenya et a confirmé que son gouvernement avait donné son assentiment à l'attaque projetée par les Américains.

D'autres informations font état de bombardements contre deux villages voisins de Hayo, supposés conduits par le même appareil. Certaines sources indiquent également que, parmi les supposés proches d'Al-Qaida visés par les raids, figurerait Fazul Abdullah Mohammed, soupçonné d'être responsable des attentats contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya en 1998 [5]. Selon le Washington Post, Fazul Abdullah Mohammed « aurait » pourrait figurer parmi les victimes d'un des bombardements.

Le porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, s'il a confirmé la véracité du raid aérien de la nuit de dimanche à lundi, s'est toutefois refusé à fournir des détails supplémentaires, attitude partagé par Tony Snow, un des porte-paroles de la Maison-Blanche.

D'autres informations rapportées par l'agence Reuters font état de possibles bombardements intervenus mardi, dans la même région, dans une localité nommée Bankajirow, qui auraient causé la mort de 22 à 27 personnes.

Le nouveau secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a pris ses fonctions le 1er janvier, a fait part de son inquiétude et de ses regrets devant les pertes humaines infligées à des civils, selon sa porte-parole, Michèle Montas.

Notes

Sources

Sources anglophones
Source francophone