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Libye : le recours à la force autorisé par le Conseil de sécurité des Nations unies

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Nouvelle info : 19 mars 2011 — Libye : début des opérations militaires internationales


██ Départ / Mort (Libye) du chef de l’État ██ Manifestations prolongées et répression ██ Changement de gouvernement et manifestations ██ Manifestations prolongées ██ Protestations mineures

██ Pays non-arabes touchés par un mouvement social simultanément aux révoltes arabes
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Voir sur Wikipedia

Par dix voix pour et cinq abstentions, le Conseil de sécurité des Nations unies approuve le recours à la force contre les troupes de Mouammar Kadhafi.

Publié le 18 mars 2011
Si l'issue du vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies était incertaine, c'est finalement par dix voix pour et cinq abstentions que la résolution a été adoptée. La Russie et la Chine, qui disposent d'un droit de véto, ont décidé de s'abstenir, tout comme l'Allemagne, le Brésil et l'Inde. L'Afrique du Sud, la Bosnie-Herzégovine, la Colombie, les États-Unis, la France, le Gabon, le Liban, le Nigéria, le Portugal et le Royaume-Uni ont voté pour.

Cette résolution décrète une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, mais qui ne s'applique pas aux vols humanitaires.Elle autorise la mise en œuvre de « toutes les mesures nécessaires » pour la protection des civils face à l'armée du « guide de la Révolution ». En d'autres termes, le recours à la force militaire est désormais une option envisageable. Par contre, toute intervention terrestre est interdite.

Peu avant le vote, Alain Juppé, ministre français de la Défense, avait réaffirmé le choix de l'option aérienne : « Il n'est pas question de faire quelque chose au sol. C'est très clair. L'alternative, elle coule de source : c'est effectivement l'utilisation de la force aérienne. » M. Juppé a également rappelé le caractère international de l'action envisagée.

Le ministère de la Défense libyen annonçait hier dans un communiqué lu à la télévision nationale que toute intervention étrangère dans le pays mettra en danger le trafic aérien et maritime en Méditerranée. « Le bassin méditerranéen sera confronté à un risque non seulement à court, mais aussi à long terme », indique-t-il. Dans le même temps, les forces gouvernementales continuent leur offensive vers l'est et se dirigent vers la ville de Benghazi, bastion de la rébellion situé à un millier de kilomètres à l'est de Tripoli.

Voir aussi

Situation au 19 mars

Situation au 19 mars
Villes sous contrôle du régime de Kadhafi

Poursuite des combats ou situation confuse

Villes contrôlées par les insurgés

Sources

United Nations Security Council Resolution 1973 est disponible sur Wikisource.