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Les pays du Mercosur réunis en sommet en Uruguay

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Le siège du Mercosur à Montevideo.

Publié le 22 décembre 2011
Du lundi 19 au mardi 20 décembre avait lieu à Montevideo, capitale de l'Uruguay, la 42e édition du sommet des États membres du Mercosur, une communauté économique qui regroupe plusieurs pays de l'Amérique du Sud. Les quatre pays membres de l'organisation, le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay se sont penchés sur des questions économiques mais aussi politiques, notamment sur le processus d'adhésion du Venezuela.

Candidature de l'Équateur, statu quo sur le Venezuela

Sur ce point, à noter que la demande d'adhésion de l'Équateur, membre associé du Mercosur depuis 2004, a été acceptée. Le président Rafael Correa a fait le déplacement.

Quant au Venezuela, qui souhaite en faire partie depuis cinq ans, les chefs d'État ne sont pas parvenus à s'entendre sur une solution alors que le président uruguayen, José Mojica, proposait une modification des modalités d'adhésion. En effet, le Parlement paraguayen, dominé par l'opposition conservatrice, bloque le processus. Tous les autres pays ont ratifié l'incorporation du Venezuela dans l'union douanière.

« Je ne sais pas si vous êtes conscients du mal que vous êtes en train de causer non pas au Venezuela, mais à tous, même au peuple paraguayen », a déclaré Hugo Chávez en demandant aux parlementaires paraguayens de mesurer la portée de leur position.

Sur l'élargissement en général, la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a assuré que d'autres pays d'Amérique du Sud seront incorporés au Mercosur en estimant que ce « processus d'élargissement ne fait que nous renforcer » mais qu'il « ne doit pas être bloqué par des intérêts particuliers ». Pour elle, davantage d'efforts doivent être faits pour l'incorporation du Venezuela.

Signature d'un accord de libre-échange avec l'Autorité palestinienne

Autre élément important de ce sommet, la signature du premier accord de libre-échange conclu entre les territoires palestiniens et un groupe de pays non arabes. Cependant, Israël contrôle étroitement les importations et les exportations en Cisjordanie et dans la bande de Gaza laissant peu de liberté à l'accord. Les premiers se félicitent de cet accord de paix mais se plaignent du contrôle exercé par Israël sur l'économie palestinienne, au contraire des seconds, les autorités palestiniennes, qui considèrent cet accord comme n'étant pas le meilleur moyen de promouvoir la paix au Proche-Orient. Néanmoins, elles respecteront la décision prise par la communauté économique.

Enfin, on peut noter l'annonce de la création pour la première fois, d'une commission commune, et ce afin d'enquêter sur les atteintes aux droits de l'homme commis au milieu des années 1970 dans le cadre de l'opération Condor, système de coopération policière entre les différentes juntes au pouvoir à ce moment-là en Amérique latine.

États membres et associés du Mercosur
États membres et associés du Mercosur

Sources