Volatilité sur les places boursières, tandis que Bush implore le Congrès d’aider le secteur financier

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Mardi matin, le président George W. Bush (ici en 2004) a réitéré son appel au Congrès pour qu’il approuve le plan d’aide au secteur financier.

Publié le 30 septembre 2008
Nouvelle journée de volatilité extrême sur les places boursières, qui sont toujours sous le coup de la panique suscitée par le rejet par la Chambre des représentants du plan de sauvetage du secteur financier proposé par l’administration Bush.

En Asie tout comme en Europe, les indices ont connu des hauts et bas, tandis qu’à New York, celui du Dow Jones remontait, ne serait-ce qu’en réaction aux fortes pertes enregistrées lundi, lorsque la bourse a chuté de 778 points, un record historique.

Mardi matin, le président George W. Bush a réitéré son appel au Congrès pour qu’il approuve le plan d’aide au secteur financier, un plan chiffré à 700 milliards de dollars, qui fait toujours l’objet d’une forte opposition du public américain, selon les derniers sondages. Beaucoup de députés qui ont voté contre la mesure cherchent actuellement à se faire réélire, et l’on est à un mois environ des élections.

Dans son allocution mardi matin, le président Bush a cherché à rassurer ses compatriotes, tout en maintenant la pression sur les parlementaires comme il l’avait fait dans une première allocution télévisée lundi matin avant le vote à la Chambre. Il a dit comprendre les hésitations des députés ainsi que la colère de l’électorat. Mais, a-t-il fait valoir, en fin de compte, les États-Unis n’ont pas le choix.

« La chute dramatique de la bourse à laquelle nous avons assisté hier aura un impact direct sur les comptes retraite, les fonds de pension et les économies de millions de citoyens. Et si notre pays continue sur cette voie, les dégâts sur l’économie seront douloureux et durables » a averti le chef de l’exécutif. Mon administration va continuer à travailler étroitement avec les dirigeants des deux partis, républicain et démocrate, au Congrès, a-t-il assuré.

Le secteur bancaire américain est plombé par les mauvaises créances dues à la crise du secteur immobilier, et le crédit a été nettement resserré. La Réserve fédérale, la banque centrale américaine, a porté lundi à 620 milliards de dollars, soit un doublement, les lignes de crédit qu'elle accorde aux autres banques centrales pour leur permettre de faire des prêts en dollars.

Par ailleurs, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé son intention de prêter 120 milliards d'euros aux banques commerciales pour une durée d’un mois environ.

Un nouveau scrutin éventuel sur le projet de réforme du secteur financier américain ne devrait pas survenir avant jeudi, le Congrès étant essentiellement fermé mardi et mercredi pour cause de Nouvel An juif.

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