« Un foyer de fièvre aphteuse découvert en Angleterre » : différence entre les versions
[version non vérifiée] | [version non vérifiée] |
je suis pas d'accord |
typo, ortho, style |
||
Ligne 10 : | Ligne 10 : | ||
|légende=Ferme primo-infectée |
|légende=Ferme primo-infectée |
||
}} |
}} |
||
Le 3 août 2007, un foyer de [[fièvre aphteuse]] a été découvert dans un |
Le 3 août 2007, un foyer de [[fièvre aphteuse]] a été découvert dans un troupeau de [[vache]]s d'une ferme près de [[Guildford]], comté de [[Surrey (comté)|Surrey]] (60 km au sud-ouest de [[Londres]]), en [[Angleterre]]. Lors de l'épidémie précédente, en 2001, plus de 6 millions et demi de bêtes avaient dû être abattues et incinérées, ce qui avait causé 12 milliards d'euros de pertes à l'économie britannique. |
||
[[Gordon Brown]], le Premier ministre britannique, a décidé d'écourter ses vacances pour coordonner la lutte contre la fièvre aphteuse: mise en place d'une zone de protection de 3 kilomètres et un périmètre de surveillance de 10 kilomètres autour de la ferme, arrêt immédiat de tous les déplacements de bétail sur tout le territoire britannique, suspension |
[[Gordon Brown]], le Premier ministre britannique, a décidé d'écourter ses vacances pour coordonner la lutte contre la fièvre aphteuse : mise en place d'une zone de protection de 3 kilomètres et un périmètre de surveillance de 10 kilomètres autour de la ferme, arrêt immédiat de tous les déplacements de bétail sur tout le territoire britannique, suspension de toutes les exportations de carcasses, viande et lait à destination de l'Union européenne. |
||
Le porte-parole de la Commission européenne Philip Tod, en charge des questions sanitaires déclare que |
Le porte-parole de la Commission européenne Philip Tod, en charge des questions sanitaires, déclare que la Commission adoptera lundi 6 août en procédure d'urgence la mesure mise en place par la Grande-Bretagne qui interdit le déplacement ou l'exportation de bétail et de produits animaux hors du pays{{référence nécessaire}}. |
||
En France, le Ministère de l'Agriculture<ref>http://www.agriculture.gouv.fr/spip/leministere.leministrelecabinet.communiquesdepresse_a7219.html</ref> |
En France, le Ministère de l'Agriculture<ref>http://www.agriculture.gouv.fr/spip/leministere.leministrelecabinet.communiquesdepresse_a7219.html</ref> a décidé de procéder au recensement de toutes les introductions de bovins, ovins, caprins ou porcins en provenance du Royaume-Uni intervenues au cours des 10 derniers jours et d'interdire tout rassemblement des espèces sensibles dans l'attente de ce recensement. |
||
Le ministère britannique de l'Environnement<ref>http://www.romandie.com/infos/news/070804220957.qjk60gf1.asp</ref> |
Le ministère britannique de l'Environnement<ref>http://www.romandie.com/infos/news/070804220957.qjk60gf1.asp</ref> a annoncé samedi 4 août que le virus de la fièvre aphteuse découvert dans cette ferme de Grande-Bretagne provient d'une souche (souche du virus 01 BFS67, isolé dans l'[[épizootie]] de fièvre aphteuse de 1967 en Grande-Bretagne) très semblable à celle utilisée dans un laboratoire de recherche proche de l'exploitation. Ce laboratoire situé à Pirbright, à quelques kilomètres de la ferme infectée, fabrique des vaccins contre la fièvre aphteuse. |
||
Deux laboratoires sont en cause |
Deux laboratoires sont en cause<ref>http://abonnes.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-31953472@7-37,0.html</ref> : L'un, à Pirbright, est géré par un organisme gouvernemental, l'Institut pour la santé animale, l'autre par la société pharmaceutique Merial, propriété du groupe américain Merck et du français Sanofi-Aventis. |
||
===Références=== |
===Références=== |
||
<references /> |
<references /> |
Version du 5 août 2007 à 16:11
L'admissibilité de cet article est actuellement débattue.
Vous êtes invité à donner votre avis sur cette proposition en vous référant aux critères d'admissibilité des articles.
Merci de ne pas retirer cet avertissement tant que la discussion n’est pas close. |
Le 3 août 2007, un foyer de fièvre aphteuse a été découvert dans un troupeau de vaches d'une ferme près de Guildford, comté de Surrey (60 km au sud-ouest de Londres), en Angleterre. Lors de l'épidémie précédente, en 2001, plus de 6 millions et demi de bêtes avaient dû être abattues et incinérées, ce qui avait causé 12 milliards d'euros de pertes à l'économie britannique.
Gordon Brown, le Premier ministre britannique, a décidé d'écourter ses vacances pour coordonner la lutte contre la fièvre aphteuse : mise en place d'une zone de protection de 3 kilomètres et un périmètre de surveillance de 10 kilomètres autour de la ferme, arrêt immédiat de tous les déplacements de bétail sur tout le territoire britannique, suspension de toutes les exportations de carcasses, viande et lait à destination de l'Union européenne.
Le porte-parole de la Commission européenne Philip Tod, en charge des questions sanitaires, déclare que la Commission adoptera lundi 6 août en procédure d'urgence la mesure mise en place par la Grande-Bretagne qui interdit le déplacement ou l'exportation de bétail et de produits animaux hors du paysréf. nécessaire.
En France, le Ministère de l'Agriculture[1] a décidé de procéder au recensement de toutes les introductions de bovins, ovins, caprins ou porcins en provenance du Royaume-Uni intervenues au cours des 10 derniers jours et d'interdire tout rassemblement des espèces sensibles dans l'attente de ce recensement.
Le ministère britannique de l'Environnement[2] a annoncé samedi 4 août que le virus de la fièvre aphteuse découvert dans cette ferme de Grande-Bretagne provient d'une souche (souche du virus 01 BFS67, isolé dans l'épizootie de fièvre aphteuse de 1967 en Grande-Bretagne) très semblable à celle utilisée dans un laboratoire de recherche proche de l'exploitation. Ce laboratoire situé à Pirbright, à quelques kilomètres de la ferme infectée, fabrique des vaccins contre la fièvre aphteuse.
Deux laboratoires sont en cause[3] : L'un, à Pirbright, est géré par un organisme gouvernemental, l'Institut pour la santé animale, l'autre par la société pharmaceutique Merial, propriété du groupe américain Merck et du français Sanofi-Aventis.