Brèves : 2 mai 2007

Cet article groupe les brèves concernant des événements survenus le 2 mai 2007.
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• France, politique : le traditionnel débat entre les deux candidats qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle doit se tenir à partir de 21 heures, en direct sur les chaînes de télévision TF1 et France 2. Il oppose Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, qui avait obtenu 31,18 % des suffrages exprimés le 22 avril lors du premier tour, à la candidate soutenue par le PS, Ségolène Royal, qui avait obtenu 25,87 % des voix. Le débat devrait être animé par les journalistes Patrick Poivre d'Arvor, de TF1, et Arlette Chabot, de France 2. Les instituts de mesure des audiences télévisées s'attendent à une audience record d'au moins 25 millions de téléspectateurs.

• Israël, politique : les rumeurs sur une prochaine démission du Premier ministre Ehud Olmert, chef du parti Kadima, et de son ministre de la Défense, Amir Peretz, chef du Parti travailliste, deviennent de plus en plus insistantes, alors que se multiplient les appels à leur démission, deux jours après la publication du rapport de la Commission Winograd sur les responsabilités dans le conflit israélo-libanais de l'été 2006. La ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, proche du Premier ministre, révèle avoir conseillé à M. Olmert de démissionner et ne cache pas son intention de briguer la tête du parti Kadima et, par conséquent, le poste de Premier ministre. (Source : RFI).

• Royaume-Uni, politique : Tony Blair, chef de file du Parti travailliste depuis le 21 juillet 1994, célèbre aujourd'hui au 10, Downing Street (la résidence du Premier ministre) ses dix années à la tête du Cabinet, alors que les spéculations vont bon train sur la date à laquelle il annoncera son retrait du devant de la scène politique, et que le chancelier de l'Échiquier, Gordon Brown, longtemps considéré comme son « dauphin » avant de se muer en rival, est considéré comme le grand favori dans la course à sa succession. (Source : LaTribune.fr/Associated Press).

• France, justice : les deux juges instruisant l'affaire des pressions politico-judicière dans l'affaire de la mort du juge Bernard Borrel à Djiboutiont tenté ce matin et pour la première fois dans l'histoire judiciaire française de perquisitionner le Palais de l'Élysée ce qui leur a été refusé en vertu du statut pénal du Président. Seule la « cellule Afrique » intéressait les deux juges. L'avocat de la veuve du juge Borrel a déclaré à la presse que « Nous savons qu'après une élection présidentielle, on nettoie un certain nombre de bureaux », ce qui pourrait rendre impossible toute tentative de connaître la vérité dans cette affaire. (Source : AFP)